"Encore un projet sur la délinquance pour mettre en forme une société du tout répressif. A quoi servira une telle enchère juridique si rien n’est fait pour accompagner les gens qui sont sur le terrain.
Je relis à l’instant quelques interviews de Sarkozy et je me dis que nous allons effacer en quelques années le cheminement philosophique que nous avons suivit depuis le siècle des lumières, la révolution et même Hobbes ou Montesquieu.
La différence entre l’espoir et l’espérance.
C’est quoi ce gars qui est persuadé que l’inné prime sur l’acquis ?
Sarkozy ne veut plus de la séparation du législatif, de l’exécutif et du judiciaire (je pourrai aussi parler ici du pouvoir médiatique.)
C’est un partisan de la fusion, de l’unanimisme….de la bouillie ?
Article 16 : « toute société dans laquelle la garantie de droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution. »
Ainsi Sarkozy nous mènera au pire à une dictature au mieux a un éclatement mou de l’état et donc de la société.
Après avoir détruit la notion d’état et de société il s’attaquera à la loi de la laïcité en faisant de l’œil aux groupes religieux, aux sectes…A quand une réflexion de la religion dans l’espace publique. "
Fermeture de blog sur fond de dérive antirépublicaine (ceci n’ayant aucun rapport avec cela)
J’espère que la France sera ingouvernable.
J’espère de gros mouvements sociaux.
Si il faut du sang il y en aura.
En fait je n’écrirai pas de post sur ce que m’inspire l’élection de Sarkozy. Je n’ai pas envie. Trop de colère. Je n'écrirai pas de post sur sarkozy juste des bribes de notes prisent ça et là sur des bouts de papiers .
Je me dis simplement que nous sommes bien fou de lui avoir laissé une chose si fragile dans les mains.
Le 6 mai c’était la sainte prudence. La France est inconsciente.
Il y a trois jours j’ai annoncé à mon patron que j’arrêtai de travailler à la mi-août car il faut que les cauchemars, les visions et les humiliations.
Je n’ai jamais parlé en détail de mon travail ici. Depuis trois ans je travail dans un bordel pour mecs. Une backroom. Je n’assume pas. Une voie de garage, une mort pour moi. Un endroit clos ou j’ai monté de hauts murs dans ma tête.
Je fais de plus en plus de crises de panique. Je ne contrôle plus rien lorsque je pense à mon travail. Je me demande comment je vais tenir jusqu'au bout. Je me déchire, je me dépèce jours après jours. Pas une nuit sans un rêve, pas une journée au travail sans une vison, un son monstrueux.
MAIS
Je suis heureux car je fais mon chemin avec un homme que j’aime.
(et encore je reste pudique.)
Je suis heureux car le spectacle sur lequel je travail avance et je le trouve de qualité.
Fin de Blog