jeudi, décembre 08, 2005
la fin des rêves
L’ogre voit bien qu’il n’a plus d’audace.
Les rêves sont partis depuis longtemps.
Il n’est même pas malheureux, il est statique et un peu vide.
Si il y avait encore du rêve en lui il aurait déjà tout plaqué mais l’ogre aime trop les miasmes de cette forêt ci.
C’est une vie ni trop dur, ni trop triste.
Pourquoi es-tu comme ça l’ogre ?
Qu’est-ce qui te donne mal au dos et mal à la jambe comme ça ?
L’envie de rester couché, l’impossibilité d’avancer ?
Dans Quand je suis devenu fou, Christophe Donner écrit « Ma vie oscille entre la nullité parfaite et le délice des saisons »….. Ça doit être pareil pour l’ogre mais en plus lourd.
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