mardi, mai 31, 2005

début de semaine

Je suis l’ogre qui marche dans la nuit. Le labyrinthe du centre historique de M. n’a plus aucun secret pour moi. Je suis l’ogre sans fil d’Ariane. En plus je n’ai pas le désir de sortir de ces rues.

Les rues : Je souhaite qu’elles m’avalent et me laisse pour mort ( ou du moins endormi).

La sueur.
Mais je marche quand même.
L’idée c’est quoi ?
L’idée c’est de croiser un garçon, un autre ogre pour avoir enfin une relation sexuelle convenable.
L’Ogre n’a plus confiance.
L’Ogre est drapé de doutes (et son habit est doublé de blocage.)

Je suis l’Ogre qui court. Je sens dans mon dos le souffle mais surtout les griffes de ses amours du début d’année. Je sais que ces amours sont comme une gorgone. F et N sont deux corps- souvenir complètement décharnés.

L’amour est une carcasse.
Une carcasse qui s’agite encore quelque fois. Une carcasse qui m’attire alors que je ne suis pas particulièrement charognard.

Un amour qui me tourmente. Un corps qui s’alourdit. Heureusement qu’il reste la nuit et la rue.

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