mardi, janvier 31, 2006

le voyage à Paris ( notes 2)


Je suis resté un enfant et j’aime le rêve.
Je suis un grand maintenant, et j’écoute des choses pointus, poignantes et travaillées pourtant c’est avec une joie totale que je suis allé voir Mylène Farmer à Bercy.

Farmer c’est mon coté folle angoissée. Je l’ai découverte alors que j’avais 11 ans et je crois qu’elle m’a construit pas mal.


J’ai fait donc la queue mercredi dernier devant la porte 27 de Bercy pour prendre place dans la fosse. Je cherche un peu Thierry et Eric (http://elogroterco.blogspot.com/2005/06/trois-chiens-une-histoire.html)dans la foule mais je ne me fait pas trop d’illusion.
Je n’ai pas leurs numéros de téléphone, ils ont le miens….. Je ne peux pas faire grand-chose mais je mettais dit que cette rencontre parisienne aurait put être le départ d’une relation normale et amicale.

Tant pis…. Ça m’apprendra a me faire de petits films dans ma tête. Peut-être qu’il faut que j’arrête de toujours vouloir que mes exs deviennent des amis ?

Le spectacle est précédé d’un court métrage ésotérique et poétique d'Alain Escalle (http://www.escalle.com/)
qui est digne d’un milieu de nuit sur Arte.

Un message nous informe que Farmer c’est basée sur l’univers de cet artiste pour la conception de son spectacle.
Après avoir vu le concert je ne trouve pas de correspondances flagrantes entre les deux mondes. Je ne crois pas non plus que la projection d’un tel court métrage soit judicieuse devant un parterre de folles peu branchées par les images japonisantes et oniriques.

Et après il y a vingt minutes d’entracte…….pourquoi, c’est Mylène qui rembobine le film ?

L’attente est interminable.
Si j’avais eu la charge de la mise en scène elle aurait fait son entrée des le mot fin sur l’écran.

L’entrée est forcement monumentale mais je tic des les premiers instants : la foule est en délire pourtant c’est un cercueil de verre et de lumière qui traverse l’avant scène, tout le monde dans la fosse peut voir le corps de Mylèèèèèène.
A ce moment là je pense à la fois ou je suis allé voir Lénine dans son mausolée de la place rouge et à la mort du roi de Norvège survenue pendnat que j’habitais là-bas, là-bas dans les fjords.
Sensation bizarre mais vite oubliée.


La suite du spectacle est inégale.
Ça passe de la grosse machinerie à l’émotion nue et totale (si si je vous assure) mais aussi, malheureusement, par le spectacle de fin d’année d’une MJC obscure.
La dame m’apparaît vieillie ( mais bon c’est pas sa faute…. ) elle a bien sur ce que les artistes appellent leurs poids de scène mais son corps est moins tonique qu’avant.


Après une entrée gigantesque elle passe trois ou quatre chansons immobile, perdue dans son décor de temple orientale (gigantesque lui aussi et forcement on s’emmerde. La scène est assez peu éclairée (le spectacle s’appelle « avant que l’ombre…. ») et les danseurs et danseuses semblent loin comme incrustés dans le décor.

Les costumes pas géniaux et les chorégraphies minables par rapport a d’habitude, un peu comme si il n’y avait pas eu assez de temps de répétition.
Il y a deux troupes de danseurs, des gars de Madrid et des nanas de New-York qui ne dansent jamais ensemble et j’ai l’impression qu’ils bouchent les parties vides du spectacle par des chorégraphies minables.

Puis il y a la partie loooooove du show ou, après être passé à quelques mètres de nos têtes, elle fait quelques chansons piano-voix qui fonctionnent vraiment pas mal.
Elle est a deux mètres de moi ( ahhhhhh) et je fond littéralement.

Mylene Farmer est malade, le peu de voix qu’elle possède est entrain de partir et elle interrompt une chanson pour boire. Ca la rend terriblement humaine et la chanson finale ou sa voix est obligée de passer par le grave est somptueuse.
Elle tousse entre les chansons…. Peut-être que le spectacle est là, dans la fragilité qui fait face au décor et à la machinerie titanesque.
….. mon dieu….. cette chanson rauque du final et cette sortie de scene…… J’y suis encore.


«Avant que l’ombre…. » titre du spectacle et de la chanson qui le clos….. Si elle n’est pas tentée par le fric c’est sûrement son dernier concert.
Le final est vraiment la pour nous faire croire ça.

C’est la même sensation lorsqu’on lit la dernière scène de La Tempête de Shakespeare qui sonne comme un testament lorsque Propero enlève son masque…….

The tempest or the enchanted island (1695)
William Shakespeare.


ALONSO
I long
To hear the story of your life, which must
Take the ear strangely.

PROSPERO
I'll deliver all;
And promise you calm seas, auspicious gales
And sail so expeditious that shall catchYour royal fleet far off.
(Aside to ARIEL)
My Ariel, chick,
That is thy charge: then to the elements
Be free, and fare thou well! Please you, draw near.


Exeunt

EPILOGUE
SPOKEN BY PROSPERO
Now my charms are all o'erthrown,
And what strength I have's mine own,
Which is most faint: now, 'tis true,
I must be here confined by you,
Or sent to Naples. Let me not,
Since I have my dukedom got
And pardon'd the deceiver, dwell
In this bare island by your spell;
But release me from my bands
With the help of your good hands:
Gentle breath of yours my sails
Must fill, or else my project fails,Which was to please.
Now I wantSpirits to enforce, art to enchant,
And my ending is despair,
Unless I be relieved by prayer,
Which pierces so that it assaults
Mercy itself and frees all faults.
As you from crimes would pardon'd be,
Let your indulgence set me free.

( pour la traduction, je suis trop fatigués mes loulous !!!!!!!)

J’avais eu la même impression lors de je suis un phénomène de Peter Brook que j’avais vu au Bouffes du Nord en 1999….. Mais Peter Brook, à l’heure où j’écris ces lignes, est toujours metteur en scène.

Je marche entre le Palais omnisport de Bercy et la station de metro de Saint Paul pour respirer un peu. L’air est froid et mon corps vibre encore malgré la pauvreté de certains aspect de se spectacle.
Je longe le ministère des finances en me disant que je suis une tappette et une folle, ça me fait rigoler et ça me rend fier aussi.


Le lendemain, ma gorge me fait mal et j’ai l’impression que l’on m’a coulé du plomb dans les sinus.

lundi, janvier 30, 2006

le voyage à Paris ( notes 1)

  • J'arrive à Paris et pars dirctement a Asnière pour aller voir Cess qui donne un cour à la MJC Yannick Noah.

En face il y a un batiment qui me fascine:


http://www.u-blog.net/elogrotercograph/note/63#repondre


Le théâtre de Gennevilliers est une chose assez étrange. C’est un bâtiment tellement moche qu’il en devient intéressant. Il a dut être construit fin cinquante début soixante à l’époque ou des fous ont crus à la démocratisation du théâtre.

Le bâtiment est une sorte de blockhaus plus ou moins encastré dans le parking et le marché Grésillons. Le béton gris comme art de vivre.

Le bâtiment est allongé, les fenêtres du dernier étage sont des hublots alors qu’en dessous se sont de grands rectangles vitrés. L’entrée est au bout de l’immeuble dans une partie arrondie et entièrement vitrée.
La seule couleur de la façade est une espèce de rouge rouille……

Il y a sept ans, quand j’habitais à Paris, je suis venu jusqu'à ce bout du bout de la ligne 13 pour voir un spectacle dans ce bâtiment….. Je ne me souviens plus du tout de quoi il s’agissait.


  • Petite attente à Bercy :

Je pense à Avignon (??????)ou il est très dur de faire pousser quelque chose car la ville est construite sur d’anciennes carrières et sur du schiste et du calcaire.

Des que les Avignonnais creuse le terrain s’effondre et dès qu’ils veulent aménager des espaces verts ils sont étonnés par le manque de terre.
Ils sont en train de refaire la Place des Carmes et je crois que la municipalité va y mettre de la verdure de manière verticale. (Donc un mur de verdure…..).


Ca n’a pas l’air trop cher, ça doit pas être moche mais, par contre, aucun détails sur l’entretien, dans l’article que j’ai lu.

( toutes proportions gardées) ça vas sûrement être un cassette financier et technique comme pour les « pelouses toits » de Bercy.

un voyage

Notes dans le tgv le 28 janvier 2006
  1. Je retraverse la France dans l’autre sens et en première classe suite à un mic mac dans les réservations.
    C’’est pas plus mal.
    Des problèmes de robinets nous ont cloués à la gare de Lyon pendant une vingtaine de minutes (??????)

    Nous apprenons que suite aux intempéries dans le sud le tgv ne va pas rouler a sa vitesse maximum.

  2. Je traverse un ou deux wagons pour me dégourdir les jambes (et trouver amours et aventures ?) tout en observant les voyageurs qui dorment. Ils sont souvent étalés et gras avec de minuscules gouttes de sueurs qui perlent sur leurs fronts étrangement lisse.
    Des fronts sans une ombre de tensions ou de muscles.
    Il me font penser a des ersatz des vers dans le Dune de Lynch.
    Inquiétant (ou alors c’est moi qui délire car je n’ai presque pas mangé depuis la veille).
    Je regagne ma place.
    Je ne suis pas rassuré.
    Je somnole.

  3. Je regarde par la fenêtre :
    La France que je traverse est blanche, silencieuse et immobile.

Je vois une famille avec des luges de couleurs fluo.
Je vois deux chevaux. Ils ont l’air surpris. Ils ont l’œil interrogateur.
Ils sont comme les vaches que j’aime et que j’imagine dans ma tête.

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  1. Nous faisons un arrêt surpris à la Gare TGV Lyon-Satolas.
    « Le train est susceptible de repartir d’un moment à l’autre »
    Moi aussi….. je suis susceptible ( limite hystéro fatigué)

  2. Dans mon wagon il y a un homme qui est monté a Valence et qui s’est endormis aussitôt.
    Il est affalé dans son fauteuil et ses jambes sont longues et dépliées.
    Je n’arrête pas de le regarder :
    Son jeans est serré et il semble avoir un paquet énooooorme.

  3. Le train arrive enfin.

vendredi, janvier 27, 2006

étranger dans la ville froide

J’écrase l’oreiller comme un gros animal vide depuis que je suis à Paris.
Moi qui, d’habitude, ne dors jamais et nulle part…. Peut-être trop de sommeil en retard. Peut-être que le froid m’endort un peu, beaucoup…..


Hier je me suis levé avec un mal à la tête encore plus vicieux que moi et un début d’encombrement dans les sinus.

Temps de froid et temps de vent.
Tant de froid et tant de vent sur le Boulevard Raspail que mon front a faillit tomber.


J’aurais donné mon royaume pour un bonnet mais je n’en ai pas.
Je n’ai pas de royaume.


En tout cas pas ici.
Je suis surpris de me sentir autant étranger à cette ville. J’ai pourtant vécu ici trois longues années. J’ai l’impression d’avoir tout oublié des gens d’ici, j’ai l’impression de ne plus avoir d’emprise ou de contrôle.

Je rentre à Clichy vers les sept heures et il commence à neiger. Le froid me dissuade de ressortir.

mercredi, janvier 25, 2006

la folle journée


Pas beaucoup le temps de blogger ni de blaguer ces derniers jours à cause des horaires démentiels au boulot pour pouvoir partir quatre jour à Paris.
Maintenant j’y suis.


Hier, folle journée :

J’avais tout prévu, tout écrit dans ma tête pour cette journée de ménage, de rangement et de préparation au voyage mais un joli garçon s’est évanoui dans les douches de la piscine et c ‘est moi qui l’ai trouvé là, étalé comme une belle au bois dormant.
Ce conte de fée mouillé m’as bien fait perdre une demie heure et je suis arrivé chez moi juste à temps pour recevoir un coup de fil de ma tante disant qu’elle était en réunion au CHU mais que sa voiture venait juste de la lâcher et qu’il fallait si possible que je lui prête la mienne.

J’avais prévu de passer au CHU voir Mej (qui s’est chopée un stafilocque doré) en fin d’après-midi pour ensuite manger avec des amis avant d’aller dormir chez ma Lesbienne pour être à l’heure pour prendre le train le lendemain matin.

J’avance donc ma visite au CHU et je donne ma bagnole à ma tata.
Quand je repars de l’hosto je m’aperçois que ma tante a essayer de me joindre trois fois sur le portable. Je la rappelle et elle m’explique qu’elle a tout mon trousseau de clés avec elle. Nous convenons de nous retrouver devant mon immeuble pour que je puisse récupérer mon bien.

J’attends vingt minutes un bus qui doit passer toutes les 10 minutes pour pouvoir rentrer et mon lecteur mp3 tombe en panne sèche. J’arrive enfin chez moi ou ma tante s’impatiente car le bus a prit du retard dans les bouchons de sorties des bureaux.

Je nettoie, je range, je prépare mon sac et ferme la porte de l’appart.

Dans le hall de l’immeuble je reçois un coup de fil des amis avec qui je devais manger qui me disent qu’après être allé à l’hosto, ils ont ramené la mère de Mej jusqu'à l’appartement de sa fille et se sont rendu compte que des voleurs étaient venu prendre la télé et les dvds pendant l’après-midi.

Ils devaient sécuriser l’appart et appeler les flics et n’avaient donc pas le temps (ni l’envie) de sortir manger.

Je traverse mon quartier pour prendre mon bus….
J’attends un petit moment puis quand le bus arrive le conducteur me dit qu’il ne peux pas accepter mon billet de cinquante euros ( ce que je comprends) mais il refuse aussi de me laisser monter ( et là le gars est un bâtard) car « sinon c’est trop facile ».

Je me dis que c’est pas grave et que j’essaierai avec le prochain chauffeur de bus mais très vite je me rends compte que c’était le dernier bus normal avant le service de nuit et qu’il faut donc que j’attende une heure…..

Je téléphone à mon patron qui passe souvent dans le quartier en voiture pour aller bosser le soir.
J’attends encore vingt minutes sur le parking désert du supermarché qu'il vienne me chercher et , enfin, j’arrive en ville.

impossible de dormir dans le tgv.
A partir de Valence je somnoles et quand il m'arrive d'ouvrir les yeux je vois la campagne française recouverte de gelée. A un moment j'ai envi d'aller voir le controleur et lui demander combien coute le suppelment première classe car j'ai trop^mal à la jambe.
Cette putain de jambe gauche, qui n'avait rien dit ou fait pendant presqu'un moi, s'est réveillée ce matin alors que j'étais assis face à quelqu'un dans le train.

Je suis aux Halles dans un cybercafé.
Je suis étonné par le monde.
Je suis a chaque fois surpris par la faute de gout architectural de ce quartier.


lundi, janvier 23, 2006

ici pas ailleurs

01h50 de la nuit
Enfin chez moi. Tanière blanche et grise.
J’ai travaillé la journée du dimanche après avoir fait la nuit du samedi.


Je suis ailleurs.
En sortant du boulot je suis allé avec Günter voir un film de tapette avec pleins des vrai s bouts de sentiments dedans !!!!!!!!!!!!!!!!!
….. et puis j’ai bu une corona dans un bar désert avant de me traîner jusqu'à la voiture.



J’ai une terrible envie de fumer. Je n’ose pas m’arrêter aux abords de la cité près de chez moi.
J’ai trop peur de me faire arnaquer, ça fait trop longtemps que je fume « juste comme ça de temps en temps, quand il y a un trois feuilles qui se ballade sous mon nez ».

J’ai vraiment envie de fumer. J’imagine que c’est physique, un vrai manque physique.
Je suis vraiment fatigué. J’ai du mal a distinguer les touches de mon clavier.

Un joint et une partie de jambe en l’air.
Je suis un gars primaire.

Un film de tapette avec pleine des vrai s bouts de sentiments dedans….. un des acteurs ressemble à un de mes ami d’enfance. Sa beauté m’énerve.

Pas de joint alors un thé (putain va te coucher tu te lève tôt demain)un thé de l’Himalaya ( avec de vrai morceau de….yeti.)

Un jour il faudra que je vous parle de mon amour du thé.
J’écoute un disque de King Crimson….. lizard je crois.
Les caméléons s’en vont sur fond de synthé et de guitares un peu vieillottes.


Je suis aussi seul que si j’habitais dans une yourte en pleine Mongolie Extérieure.

jeudi, janvier 19, 2006

l'ogre et la coiffeuse


Coiffeuse : Alors qu’est-ce qu’on en fait ?
L’Ogre : Vous coupez court en haut et très court sur les cotés.
Coiffeuse :….. Est-ce que l’on garde la même longueur en haut et sur les cotés ?
L’Ogre :…….


Coiffeuse : C’est bizarre là, cette mini touffe plus longue. Ce n’est pas très pro. Qui c’est qui vous a coupé les cheveux la dernière fois ?
L’Ogre : Vous.
Coiffeuse :…….


Coiffeuse : Oh la la ! Je ne me souvenais pas de vos épis. Surtout celui là, c’est énorme. Tu as vu l’épi de monsieur ?
Coiffeuse2 : Oh ! C’est vrai ! J’en ai rarement vu des comme ça !
Coiffeuse : en plus vous en avez trois. Mais bon… les deux autres sont moins….énorme. Ca doit être dur !
L’Ogre : Moins qu’une chimio.
Coiffeuse : …. Vous êtes rigolo.

Navrant (bis)



Lambeaux

Je suis en manque en ce moment.
J’ai essayé d’avoir « une relation sexuelle sympa dans un sauna » lundi soir mais la flemme et le manque de confiance en moi m’a vite fait débander.
J’ai vite demander au garçon quelconque de quitter la cabine.

Je suis en manque en ce moment alors je dévore des yeux les gens qu’il m’arrive de croiser. Dans la rue je dois ressembler à un fou.

Je suis en manque et je n’arrive plus à me concentrer.
Ceci explique t’il cela ?
Le manque est-il comme l’amour un sentiment qui décentre ?

Je suis en manque en ce moment et je suis mal à l’aise avec mes mais car j’ai peur d’être trop tactile avec eux.
Plus je déteste mon corps plus il prend de la place.

Plus je m’en éloigne plus il me préoccupe.
C’est incompréhensible.

Je suis un hétéro refoulé autrement je ne me serais pas fait sucé, le soir du nouvel an, par une nana dans la backroom d’une boite Barcelonaise.

Navrant.

mercredi, janvier 18, 2006

2 infos primordiales

Plus que 6 jours de boulot avant de passer quelques jours à Paris. J’ai trop de concert (en fait j’ai qu’un concert mais c’est du lourd !!!!!!), de pièces de théâtres et d’expos à voir mais j’espère quand même avoir du temps pour voir les gens que j’aime et que je ne vois pas assez.
J’arrive vers 10 heures du matin à la gare de Lyon.


C’est dommage que le blog de Garfieldd ne soit plus en ligne…..car il n’est pas du tout pornographique et n’est pas incompatible avec le boulot de proviseur de son auteur alors il vous reste à signer la pétition.

http://new.petitiononline.com/Garf/petition.html

article libé

http://www.liberation.fr/page.php?Article=352068

quelques archives du fameux blog.
http://web.archive.org/web/*/http://www.garfieldd.com

mardi, janvier 17, 2006

Leçon d'orthographe

Comment vous avez pu le remarquer je suis un garçon extrêmement nul en orthographe et en grammaire.
Mais il m’arrive parfois d’être transpercé par des questionnements qui m’empêchent de dormir.

Je me suis souvent demandé pourquoi on pouvait dire : « Hier j’ai mangé chez les Villepin .» alors que je ne peux pas dire « hier j’ai mangé chez les Gaulle »… quand j’y vais…..


Ce mystère m’as souvent tourné dans la tête et j’en ai parlé lorsque « j’ai mangé chez Fred » (ici aucun problème digne du Bescherelle ou du grévisse)
Lors de ce repas on m’a dit : « Mais non ! T’es con ! On ne peut pas dire chez les Gaulle car la particule nobiliaire est attachée ! »
….Le Général Degaulle ( ??????????????)
Ah ?

Je n’ai rien dit et j’ai même reconnu mon erreur jusqu'à hier ou je suis tombé, dans une devanture de librairie, sur la couverture des mémoires de guerre du Général De Gaulle.


Ma joie d’avoir raison fut de courte durée car je n’avais toujours pas la réponse à ma question sur l’emploie cette connasse de particule nobiliaire.

Ma môman est venue à ma rescousse…..

La particule nobiliaire s’emploie, seulement pour joindre le prénom et le nom, au titre de noblesse ou aux titres de Monsieur, Madame, Monseigneur….
Ex :
Monsieur de Villepin.
Madame la comtesse de Grignan


Sinon on ne laisse pas la particule nobiliaire :
Musset à écrit de nombreuse merde.

Villepin est un premier ministre qui fait mouiler les ménagères.

Mais on laisse la particule, même sans prénom, qualification ou titre devant :

*Les noms d’une syllabe ou de deux avec le e muet. Ex : de Gaulle.

*Les noms qui commencent par une voyelle ou un h muet. Ex : L’Armorial d’Hozier.


……………..Ouf


Je vais m’endormir moins con se soir.

Est-ce que vous savez pourquoi, a orthographe égale, on dit : « les puces de Saint Ouen » et « la cathédrale de Rouen. »?

dimanche, janvier 15, 2006

BLANC (impressions)

Il est cinq heure du matin quand je quitte le travail et que je monte dans ma voiture.
Quelques minutes plus tard la ville est derrière moi et je roule sur le tronçon d’autoroute qui longe les étangs.
J’hésite longtemps entre les feux de croisement et les anti-brouillards : Rien ne me conviens je suis toujours ébloui, j’ai l’impression d’affronter un rêve.

Je n’ai jamais vu une telle lumière la nuit.

Il y a les nappes de brouillard d’un blanc éteint qui envahissent la route et autre chose de plus éclatant. Je m’aperçois enfin que c’est la pleine lune, asphyxiée par les nuages, qui donne cette teinte au paysage.

Il n’y a donc plus de mystère et je me désintéresse de la beauté et de l’hermétisme de ce paysage qui défile à 120 kilomètres heures.
J’allume la radio.


Au niveau de Béziers, il se mets à pleuvoir. Noir & eaux

samedi, janvier 14, 2006

Notes sur le post d'hier

  1. L’écrivain Alessandro Baricco se fait descendre par le Nouvel Observateur ( owouh quelle référence….. du 12-18 janvier p.91) pour avoir, assassiné Homère lors de lectures publiques de L’Iliade et dans un livre ou il décrit cette même œuvre comme insupportable, illisible, archaïque et répétitive.
    Homère, selon Baricco, aurait du écrire son poème épique à la personne du singulier.

    Moi j’aime bien Ravalec et Angot à cause de leurs « je »….. par contre pour l’Iliade je doute beaucoup.
    Je n’ai jamais lu le fameux (et best-seller) de Soie.


  2. J’ai vu cette nuit, dans l’alternative de M6, le dernier clip d’Akhenaton qui a l’air d’être un petit délire sur Troie et sur Sparte. Je n’ai pas trop capté les paroles car il y a eu un coup de speed a ce moment là au niveau taf.
    Décidément les « Antiquités » sont à la mode.

  3. Pour conclure, une citation de Roland Barthes au sujet du théâtre antique :

Théâtre Populaire ? Non. Mais théâtre civique. Théâtre de la cité responsable.

vendredi, janvier 13, 2006

les cahiers litteraires de l'ogre (jan 06) 2



Depuis que je suis tout petit je suis une groupie de mythologie. Quand je me suis découvert une passion pour le théâtre je me suis vite émerveillé pour le théâtre antique.
Je sais, c’est un théâtre qui est difficile à lire et difficile à monter mais certaines pièces en valent le coup.

Je crois avoir déjà parlé ici des trois version d’Electre (Sophocle, Euripide, et les Choéphores d’Eschyle) que le Livre de Poche a eu la bonne idée de regrouper et comparer.

http://elogroterco.blogspot.com/2005/08/les-cahiers-litteraires-de-logre-2.html

Eschyle, Euripide et Sophocle….se sont des dramaturges sérieux et peu de personnes connaissent Aristophane joyeux luron (vu ses textes nous pourrions le dire « de droite » mais cela a-t-il un sens pour un gars né en -446…) don les pièces comiques dépeignent les fous de guerre (nous sommes en pleine guerre du Péloponnèse), les décadents de tout poils.
Il ne reste plus qu’une dizaine de ses pièces don Lysistrata qui montre un groupe de femmes hystériques qui refusent d’honorer leurs maris tant que ceci veulent faire la guerre ou Les Guêpes qui dénonce le délire administratif et juridique des athéniens (cette pièce a servie à Racine pour faire Les Plaideurs.)
Je rêve d’un festival de théâtre antique au bord de la mer avec des pièces don la durée serait calée sur le temps d’un couché de soleil.
(Non….. je ne suis pas un gars gnan-gnan)

L’autre « antiquité » que j’adore c’est Homère. Je voudrais faire une sorte de « spectacle-fleuve » fait de brics et de brocs ou un ou plusieurs comédiens raconteraient les aventures de L’Iliade et l’Odyssée.
Ces deux recueils de texte me fascinent, je dois avoir deux ou trois traductions différentes de chaque ouvrage et une multitude d’éditions jeunesses qui me permettent de retrouver une histoire précise sans me prendre la tête.
Le dernier en date est celui de Lorris Murail chez Pocket Jeunesse qui s’appelle Le voyage d’Ulysse. Sur la couverture du bouquin il y a écrit « à partir de 11 ans » mais j’ai l’impression qu’ a 7 ans tu peux lire cette version du voyage tellement elle est simplifier.


Le livre est quand même bien fait car il ne suit pas l’ordre chronologique et l’utilisation de flash-back permet de fluidifier l’histoire (ce qui peut être intéressant pour une adaptation à la scène…)

J’ai, posé sur mon étagère, Des Héros et des Dieux du même Homère, que je n’ai pas encore lu faute de temps. J’ai aussi peur que ces odes et ces hymnes me fassent moins voyager que l’Iliade et l’Odyssée.

J’ai relu ce matin Les Métamorphoses d’Ovide dans une édition pour enfant de chez Castor Poche et, je suis peut-être bon publique, la magie opère toujours…..


Autre petite chose honteuse sur moi….. J’ai, aux toilettes, une série de dictionnaires mythologiques que je feuillette de temps en temps.

jeudi, janvier 12, 2006

les cahiers litteraires de l'ogre (jan 06) 1


Quand votre libraire vous offre un livre vous avez deux possibilités :

  • Vous le rangé distraitement sur le haut de votre bibliothèque pour que le livre prenne bien la poussière jusqu'à votre prochain déménagement ou, de toutes les façons, il finiras dans un grand sac poubelle.

  • Ou alors vous vous faites violence, en remettant à plus tard la lecture du livre que vous étiez venu chercher, et vous ouvrez cet affreux livre tout jaune ou il y a écrit en grosses lettres noires : « gracieusement offert par votre libraire. »

    J’ai donc posé l’intégrale de Cioran (mon dieu qu’est-ce qui m’as pris ???) et j’ai attaqué Deux Fragments Oubliés » de Christian Garcin.

Comme ne le dit pas le titre c’est un texte divisé en quatre parties qui se font échos. Le lecteur est un peu désorienté par ce mélange de poésie, de fragments de manuscrits et de trame principale.
L’auteur se demande comment une idée, une trame de récit, peut naître à différents endroits du globe à différentes époques et chez des écrivains qui ne se connaissent pas entre eux.
Je trouve l’idée géniale mais le style faussement hypnotique et trop maîtrisé.


L’autre nuit j’ai ouvert un livre car je n’arrivais à dormir.
Il faut que je me confesse….. C’était le dernier Amélie Nothomb que j’avais juré de ne pas lire.
Heureusement que la lecture d’Acide Sulfurique m’as pris qu’une heure et quart et que j’ai pu retourner ensuite à mon psychotage pour le reste de la nuit.
Je n’aime pas les livres ou l’intelligence de l’auteur transparaît en permanence et c’est le cas ici ou l’intelligence de Nothomb prend le pas sur l’histoire (maigre et sans surprise) et sur son style (cette fille se parodie elle-même (pire que la Jeanne Moreau au cinéma).


Amélie Nothomb est intelligente mais les ficelles sont trop grosses.
Le glissement de Pannonique du statut de détenue à celui de dieu est

bâclé surtout que les personnages qui deviennent dieu, ou du moins qui sont investis d’une mission étrange sont au centre de tout les romans de Nothomb.
Il y a une anecdote sur Romain Gary puis le texte replonge dans la banalité et parfois dans la facilité.


« On peut aimer quelqu’un aussi longtemps qu’on peut le comprendre »p71
Ah bon ?

Chroniques de l’asphalte de Samuel Benchetrit est un livre qui m’a surpris. Je n’avais pas aimé Récit d’un Branleur et l’image un peu molle que l’auteur donne lors de ses passages télé m’a toujours déplut.
Chroniques de l’asphalte est beaucoup plus agréable à lire et se prends beaucoup moins au sérieux que Récit d’un Branleur. Le premier texte, 1er étage face ascenseur, est étonnant de maîtrise et de style ce qui permet de palier à l’histoire un peu faible et a l’anecdote centrale archiconnue.
Le reste des textes sont tendres et m’ont fait découvrir des mondes inconnus.

mardi, janvier 10, 2006

L’amour renversé.



Ta vie, j’aurais aimé que tu me la donne.
Qu’est-ce que je t’aurais offert en échange ?
Rien.
Rien car je voulais ta vie comme certains veulent des cadeaux.
Rien en retour.

Je ne sais pas donner ! Dans le futur, si tu veux me prendre quelque chose il faudra me le voler, me l’arracher.
Alors je crierai.
J’aurai mal.
(Le faux effarouché !)

Je sais, j’ai des cornes et des antennes
Tout le monde le sait (que j’ai des cornes et des antennes.)
Charybde, Scylla et moi au milieu.

Je t’attends.
(Docile comme un chien)
Tu viendras (enfin barbare)
Personne ne pourra plus t’arrêter.
Crachant et jurant contre mon corps
Tu seras hamilcar.
Tu seras un volcan en marche*.
Piétine moi (c’est aussi une manière d’aimer !)

Tu poseras ton pied sabot sur mon ventre.
Le monde entier entendra mes cotes craquer.

*expression lâchement volée au Salammbô de Flaubert.


lundi, janvier 09, 2006

Bulletin de santé

A la dernière minute j’ai appris que je ne travaillais pas dimanche.
J’avais donc décidé de faire ce jour là une série de choses extraordinaires, douces et improbables.
Je ne suis pas arrivé à me lever.
J’ai essayé à 10h, puis à 13h et enfin à 17h.
La tête était lourde et le corps absent.
Je me suis quand même traîné jusque chez Gunter pour manger une galette*.
Chez lui j’ai eu mal au dos puis j’ai saigné du nez.

Bon... c'est lundi il faut que je commence la semaine.

*
Je voudrais dire à tout le monde que j’aime les royaumes et beaucoup moins les galettes à la frangipane.

vendredi, janvier 06, 2006

eaux troubles



Hier je suis allé dans une piscine où je n’ai pas l’habitude de mettre les pieds :

1. Je devais avoir l’air vraiment con car la dame me dit : « vous savez comment ça se passe ? Vous enlevez vos chaussures avant de rentrer dans le vestiaire et vous mettez une pièce dans le casier. »


J’ai faillis lui demander comment mettre mon maillot de bain.


2. J’avais déjà fait quelques longueurs quand est sorti du vestiaire une montagne de muscles et de virilité. Il portait un maillot de bain rouge qui laissait présager un sexe généreux et son torse était couvert d’un tatouage magnifique qui débordait sur ses épaules et ses bras.

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Il devait se douter des regards sur lui car il a pris tout son temps pour arriver jusqu’au bassin. Moi, je suis resté dans ma ligne trois prétextant une fatigue atroce pour pouvoir mater.
Il est entré dans l’eau et a commencer a nager……

Ah Ah…… Je n’en croyais pas mes yeux……. Ce dieu vivant au sexe énorme nageait comme une vache et créa, en quelques secondes, un bouchon dans la ligne 1.

Au bout d’un moment le gaillard sortit du bassin et une nana qui attendait sur les gradins lui a dis « c’est bien Jean Chris tu commence a vaincre ta peur de l’eau. »


Et là, mon cœur (caché par mes lunettes arena, mon bonnet speedo, et mon maillot nike) a fondu et j’ai eu envi de prendre monsieur muscles dans mes bras pour le consoler et le rassurer.


3. J’étais déjà en t-shirt et en caleçon quand un homme très bien fait est arriver pour se rhabiller. Ce n’était pas une montagne de muscles mais un charmant quadra à la peau extraordinairement blanche* et au corps bien entretenu.
Il se pose en face de moi et, d’un air gêné me demande si il peut me dire deux ou trois truc sur la façon don je nage.
Je réponds par l’affirmatif car la petite leçon de natation que je vais me prendre dans la gueule va me permettre de mater ce charment nageur pendant quelques minutes. Il me dit que je pars trop en force et donc que je m’asphyxie assez vite. Il faut que ma partie endurance dure plus longtemps, que je n’oublie pas d’avoir une bouteille pour m’hydrater toutes les vingt longueurs.

Ah ?

Sa voix est très douce mais parasitée par des tics nerveux.
Je bloque sur sa peau qui ressemble à celle des dames de la Cour peintes au dix-huitième siècle.

Il me parle aussi de l’effort, de la douleur qui est nécessaire et que l’on doit dépasser.
Il me dit que c’est une sensation que l’on peut transposée dans la vie de tout les jours quand ça ne va pas fort dans le domaine professionnel ou amoureux.

Je suis complètement sous le charme. J’ai envi de toucher sa peau blanche.

J’ai envi de faire durer la rencontre mais je ne sais pas trop quoi dire alors je le remercie pour les conseils et il s’éclipse dans une cabine pour se changer.

* la pâleur est d’habitude un truc que je n’aime pas.

mercredi, janvier 04, 2006

Choses honteuses

J’ai horreur des chaussettes blanches quand elles sont portées avec des chaussures de ville.

J’adore dormir avec mes ami(e)s mais pas avec mes amants. Le pied c’est quand même de dormir seul.

J’ai enlevé la pile de la sonnette de ma porte d’entrée.

Je ne supporte pas les éviers encombrés. La vaisselle doit être faite aussitôt. Elle doit à peine toucher le fond de l’évier, puis être essuyée et rangée sur le champ.

Pour m’endormir je pense à un roman que j’ai aimé et mentalement j’en analyse la structure.

Je suis jaloux des gens qui n’ont pas de problèmes pour dormir.
Je déteste les gens qui passent leur temps à dormir.

Quand je suis allongé sur le dos j’ai peur que le lit bascule et qu’il m’avale.

Je ne parle pas beaucoup car je bégaie.

Je compte souvent mes pas dans la rue.

Je suis grande gueule mais j’aime bien quand mon patron est fier de moi.

J’empile mes boites de conserves en fonction de leurs tailles et de leurs couleurs. Je mange de moins en moins de boites de conserves.

J’ai du mal à ne pas faire le ménage.

Je n’ai jamais fait l’amour sans préservatif. Je n’ai jamais goûté de sperme.

L’idée de goûter mon sperme me donne des hauts le cœur.

Je compte souvent mes pas dans la rue….. Comme Bjork dans Dancer in the Dark.

Mon entourage croit que je ne pleure pas alors que je dois pleurer minimum une fois par jour. Je suis hyperémotif.

Jusqu'à récemment je gardais les bouts d’ongles que je m’arrachais dans une boite à pellicule.
Je donne des noms à tout ce qui m’entoure : plantes, meubles, paysages, inconnus dans la rue.


J'ai du mal à regarder les gens dans les yeux, je rêve souvent que je crêvent des yeux.

mardi, janvier 03, 2006

Barcelone (encore et encore)



Je suis rentré de Barcelone le premier au soir et je suis à coté de la plaque depuis. Je suis arrivé chez moi et j’ai fais le tour de l’appart comme si je l’avais quitté il y a cinq mois.

J’ai amené dans mes bagages Ma Lesbienne qui ne connaissait pas la ville. Je suis un guide consciencieux alors nous nous sommes pas beaucoup reposé. Nous sommes même allé faire un tour à Camp Nou , maison du mythique club du Barça.

Le premier janvier, après trois heures de dodo alcoolisé, nous sommes traîné au Park GÜELL.

Le Park GÜELL est immobile, il est toujours le même, ce sont les gens avec qui je m’y promène qui changent.
Le Park GÜELL est toujours le même mais la vue qu’il offre sur la ville est changeante.

Quelques photos : http://www.u-blog.net/elogrotercograph/note/57

Et un post un peu plus long et clair quand j’aurais les yeux en face des trous.

dimanche, janvier 01, 2006

2006 (hautes résolutions)



Faire vœux d’étrangeté plus que de chasteté.
Faire vœux de faire mieux et moins pieux.
Faire vœux de déconnade plutôt que de débandade.
Faire vœux de nuit et non d’ennui.
Faire vœux de tout et de temps.
Faire vœux de fun et pas de fin.
Faire aussi voeux d’enfance et non de défonce (mais un peu quand même).
Faire vœux de moins de Bordeaux et plus de bordel.
Faire vœux de nœuds.

Faire voeux de joints pour oublier les conjoints absents ou Inexistants.
Faire vœux d’arracher les sous-vêtements avec les dents.

Faire vœux d’ailleurs et pas d’ici.
Faire vœux d’amour faute de mieux.