mercredi, février 28, 2007

gouffre

C’est vraiment le milieu d’une semaine un peu bâtarde. Je suis encore un peu à Barcelone et je suis déjà a Quimper ou je vais passer trois jours avec mon Amant à la fin de la semaine. La reprise au boulot est assez chaotique, il me semble que je n’ai plus aucun automatisme. Ma banque commence à me faire la gueule et surtout m’a restreint l’accès a mes euros si durement gagnés…et si rare en ce moment.
C’est vraiment le milieu d’une semaine un peu bâtarde car j’ai beaucoup de mal à finir les deuxièmes brouillons de la pièce de théâtre prévue pour le moi de juin. Au niveau de la forme du texte, après une accalmie, je suis de nouveau face a des problème de structure (équilibre et longueur des diferents « chants » qui la compose). C’est un cercle vicieux : plus j’essaye de consolider la structure plus elle se disloque. J’ai l’impression de construire un bâtiment aussi massif que le Stade de France sur des matelas pneumatiques posés sur l’eau. Alors je m’énerve un peu puis je pense a Versailles construit sur des marécages, a Venise et a Stockholm.
Je rêve de ce texte depuis longtemps. Son personnage, son rythme me sont arrivés en plusieurs vagues, la nouvelle détruisant les schémas et la poésie de la précédente.La seule chose don je suis sûre est le personnage. Ce personnage c’est moi après absorption d’acide, c’est moi dans une « hightened reality ». Et quand je croise ce personnage dans les rues d’Ogreville ou de Barcelone je suis d’un coup excité et frétillant.
L’arrivée de mon amant dans ma vie et surtout dans mon corps a donner un coup de fouet à mon écriture mais a aussi changer la direction de mon travail, du type de mot que je voulais donner au textes.
Je me retrouve donc avec une série de « chants » très faibles voir insipides alors que d’autres sont plus profonds ou du moins plus fous.
L’harmonisation de toutes les parties est prévue pour les prochaines nuits et lors du trajet pour Quimper. Cela ne va pas être une partie de plaisir. Je viens de jeter toutes les petites notes, les petits croquis volants, les biographies, les topos géographiques qui m’ont servis en amont pour être sure de ne pas revenir en arrière, pour ne pas devenir fou et pour me laisser être libre.
Je crois que c’est ce qu’il faut maintenant…Etre suffisamment libre pour errer dans le texte pour le lisser et le muscler.
Depuis quatre jours j’ai des mots de tête des que je sors mon cahier de brouillon ou que j’ouvre mon dossier sur la clef USB. C’est a chaque fois un passage obligé. Le mal de tête, le mal de gorge et l’envi de vomir surviennent a deux reprises dans mes moments de créations : au début quand les images n’en peuvent plus d’être bloquées en moi et qu’il est temps que je me mette a écrire et ensuite lorsque le flot est trop délirant, que la structure est emportée par la force de mes émotions, et surtout lorsqu’il est temps d’arrêter certaines idées, d’en approfondir d’autres et d’en jeter pas mal.
Bon…j’ai vidé mon sac alors maintenant j’y retourne.

mardi, février 27, 2007

une journée


La nuit très courte, déchirée, heureuse.
La ville sous le soleil.
Avalanche de pub dans la boite aux lettres.
Les gens aux terrasses.
La lumière qui rebondit sur le bâtiment de la piscine olympique.
35 minutes__1350 mètres.
Les couleurs vives des habits des passagers de la ligne 15.
Mentalement je fais la liste des boulots que je n’aimerai pas exercer.
_____ Puis je vais rejoindre le mien.

Pourquoi tout est si beau aujourd’hui alors qu’hier je nageais dans la crasse des lundis ?

lundi, février 26, 2007

voir & faire

Et non je n’ai pas disparu !

J’ai passé un peu plus de d’une semaine à Barcelone dans un trip d’abord amoureux puis studieux.

Les deux premiers jours avec mon amant dans le quartier assez étrange de la Barceloneta coincé entre le bord de mer, des rues très populaire et l’avenue austère ou se trouve le gouvernement Catalan ainsi que la très froide gare de France.
Il ne fait pas très beau mais balade sur la plage et vers le village olympique. Au retour nous nous motivons même pour payer les 9 euros du téléphérique pour Montjuic mais la dame pas charmante du tout nous dit qu’il ne fonctionne pas pour des raisons techniques.

Après avoir regardé les reflets de cuivres de la grande baleine nous nous faisons avaler par le grand centre commercial ou nous achetons ( ou nous m’achetons…) un jean et une échappe.
Je marche sur les grandes lattes de bois qui entourent Mare Magnum et je me dit que la première fois que je suis venu à Barcelone tout cela n’existait pas.

Balade dans le Raval ou nous avons assisté aux préparatifs du carnaval des émigrés d’Amérique Latine.

La pluie est arrivée. Beaucoup de pluie.
Beaucoup beaucoup de pluie mais nous étions déjà a l’abris derrière la grande baie vitrée du MACBA ou nous avons vu quatre ou cinq installations de
Janet Cardiff et George Bures Miller. La "killing machine" ( qui donne le titre a l'expo) avec son siege de dentiste, ces bras articulés et ses bruits glaçants m’ont fait une forte impression.
Le reste était plutôt anecdotique.

Déambulation au Marché Saint Antoine à la belle géométrie.
Belle mais cachée.
Du ciel l’ensemble doit ressembler a une étoile de mer coincer dans un cercle. Il y a d’ailleurs de grandes chances que l’ensemble soit restauré mais par la même quelque peu détruit.
Les deux soirs nous marchons un peu dans les rues mais nous sommes trop pressés de nous retrouvés nus et collés.

Petit bar tenu par un anglais ou ( mon dieu j’ai bu de l’alcool !) nous avons dégustés des mojitos au miel assez…intéressants.

Le dimanche mon amant remonte dans le Talgo et je vais poser mes affaires dans l’appartement de la rue d’Arago ou je vais passer la semaine.
Par la fenêtre du salon je peux voir les pointes dentelées de la Sagrada Familia qui dépassent de l’immeuble d’en face. L’appartement est assez lugubre et je le partage avec deux jeunes filles grecques un peu trop jeunes filles pour moi…

Ma semaine est très studieuse avec mes quatre heures de cours (en plein milieu de l’après-midi) et mes longues heures passées a accoucher (au forceps) du texte de la pièce du moi de juin.

Avec mon amant c’est une ébullition permanente de textos et de mail.

Je vois très peu la ville, en plus je n’ai pas un gros budget pour la semaine. C’est la dernière semaine de carnaval alors j’écoute les récits épiques des fetards qui reviennent de Sitges et je croise dans Barcelone des gens aux costumes flétries empestant l’alcool.
Moi je suis sage sage sage.

Je n’aime pas l’Eixample. Surtout la partie entre Passeig de Gracia et Monumental ou je passe tout mon temps. Ce n’est pas beau. Ce n’est pas agréable. A certains moments j’y suis même mal à l’aise comme au bord de la crise.
Ce n’est pas mon Barcelone.

Gros coup de blues le mercredi….surtout à cause de ce texte qui n’arrive pas a sortir comme je le voudrai alors forcement le sourire, le sexe de mon amant me manques encore plus.
Je passe un peu de temps dans les librairies et je vais dans mon petit magasin de masques de la carrer Princesa.
Le vendredi je sèche les cours pour aller faire un tour dans le très beau
musée d’histoire Catalane et à la fondation Tapies car cela m’as démangé toute la semaine. Tapies est ma drogue dure.

Quand je repars le samedi matin je suis triste de n’avoir pas plus profité. Le talgo du matin par de Estacio de Franca . Je ne quitte pas la ville comme d’habitude, à l’aveugle, par la gare à moitié souterraine de Sants.
Je suis enfin envoûté par la lumière du matin.

Avant que le train ne démarre j’ai le temps d’admirer une partie du port et surtout le profil du Montjuic.
Deux heures plus tard, par les autres fenêtres du wagon, je vois dans le soleil mon Olympe, mon Canigou au sommet enneigé. Mon Canigou si grand qu’il semble écraser toute la plaine du Roussillon.

A OgreVille mon Amant m’attend sur le quai.

vendredi, février 16, 2007

ce que j'ai vu ce que je fais

Quand la vie ne va pas fort je vais dans les rayons cosmétiques et nettoyants ménager du supermarché le plus proche. Je calme mes nerfs devant l’alignement des éponges, des détergents, des laques, et des crèmes exfoliantes.

Je suis fasciné autant par le nombre des produits, que par leur rangement. Ce qui me ravi aussi
C’est l’éternel renouvellement du stock et la course à la nouveauté que se livrent les fabricants.
J’achète parfois, avec frénésie, pour remplir le placard sous l’évier et pour la satisfaction d’aligner des gels douches et des savons au ph neutre sur le rebord de la baignoire.
Je crois que j’ai du essayer TOUTES les lingettes sorties depuis dix ans… des lingettes pour ma gueule, pour la cuvette de mes chiottes ou pour le sol de mon salon.

Dans le bus la rangée du fond est un théâtre. Un spectacle de malfrats délicieux. Ils fument et mettent leurs pieds sur les sièges.
Comme en classe la rangée du fond est réservée aux jeunes fraudeurs qui cachent leur tête de tueurs sous d’immenses capuches. Ils font tout pour se faire remarquer mais des que mon regard s’arrête trop longtemps sur eux, ils se vexent et me sifflent.
Moi j’ai envie d’applaudir !

jeudi, février 15, 2007

des grandes choses qui remuent.

Semaine assez monstrueuse. Après avoir mangé des moules le dimanche soir je me suis retrouvé aux urgences lundi midi avec des crampes au ventre comme jamais je n’avais eu avant. Au dessus de l’intoxication alimentaire j’ai fais une crise d’angoisse sûrement due à une hyperventilation et je me suis retrouvé paralysé dans la salle d’attente des Urgences.
Lundi shooté ou je me suis retrouvé avec deux perfs avec pleins de choses planantes à l’intérieur.
J’ai eu peur. J’étais en colère contre moi d’avoir paniqué. Je ne supporte de perdre le contrôle sur mon corps.
Au milieu de mon délire j’ai vu arriver mon amant de la Sainte Geneviève. Son air catastrophé m’as fais peur.

A la sortie des urgences il fait encore jour alors je pars avec mon amant me balader dans les étangs le long du canal de Rhône à Sète. Il fait froid, j’ai du mal à marcher mais je suis heureux. C’est un endroit ou je vais seul lorsque je suis triste, ou à deux lorsqu’il faut parler des grandes choses qui remuent.

Le lendemain c’est la grosse déprime. J’ai un reste de mal au bide mais je mets un temps fou à comprendre que ce n’est pas une nouvelle crise mais seulement les restes des douleurs de la veille que je ressens puisque les médocs ne font plus effet.
Déprime car journée de repos forcé ou la tête tourne à vide et ou les questions sont sans réponse, ou le film du jour d’avant passe sans cesse.

Mercredi…bonnes résolutions. Je bosse bien, même si je suis fébrile. J’achètes même une babiole pour la Saint Valentin de mon amant. Je suis tombé dans le panneau. Nous nous étions juré que nous nous offririons rien.
( lui aussi m’avait offert quelque chose)

Dans l’espace il y a des milliers de déchets en orbite. C’est un mouvement circulaire…comme dans ma tête.

Je prépare dans mon grand sac rouge ma semaine à Barcelone. Mon amant viens me tenir compagnie jusqu'à dimanche puis je reste seul dans ma piaule d’étudiant jusqu'au samedi d’après. Je suis assez perplexe de me retrouver assis a suivre des cours comme un étudiant. Je pars à Barcelone sans le sous…. Il y aura donc peu de virée dans les librairies, les théâtres et les musées.

dimanche, février 11, 2007

le dimanche

Le dimanche je prends garde de ne pas regarder le ciel surtout lorsque j’ai l’impression qu’il est bleu. Le dimanche je titube jusqu'à la salle de bain ou je m’assois sur le rebord de la baignoire pour me reposer un peu, pour écouter les titres du journal de France Info qui braille toute seule dans la chambre. Le dimanche. Le dimanche est a vomir…j’ai passé de la javel hier dans le lavabo et j’ai oublié de rincer…l’odeur me prends la gorge. Des mots se bousculent, des enchaînements de paragraphe aussi mais je n’ai pas de stylo ni de bloc-notes sous la main.
J’attends un peu avant de prendre une douche trop chaude.
J’attends un peu avant de me dire que cela aurait pu être pire.

vendredi, février 09, 2007

Avant de jouir je mets ma polaire


Je suis debout . Mes jambes tremblent.
Il vient de me faire jouir et approche le nez de mon sexe.
« Ton sexe a l’odeur d’une chambre a aire qui se dégonfle »
Je suis surpris.
Une fois parti je m’agenouille près de mon vélo et pince la valve du pneu.
C’est vrai :
Mon sexe avait bien l’odeur d’une chambre a aire qui se dégonfle.

Avant j’avais des orgasmes de type classique constitués d’accélérations du rythme cardiaque, de bouffées de chaleur et de spasmes finaux.
Maintenant c’est différent…..après les spasmes tout s’arrête et j’attends d’être détrempé par une vague de suées froides.
Mon dos et mes cuisses deviennent glacés, humides,poisseux, alors je claque des dents et enfin je jouis.

jeudi, février 08, 2007

Attendre

Attendre un peu.
Coller mon front contre la fenêtre froide de la cuisine.
Ecouter la voie rapide qui se réveille.
Plonger les yeux dans le noir du petit matin.
Regarder les fenêtres éclairées du bâtiment d’en face.
Je me chauffe les mains avec la tasse de thé.
Il est évident que je pense à mon amant qui dort dans la chambre.
Mais pas seulement.

Attendre un peu.
S’assoire sur le bord d’une fontaine quelques instants.
Souffler. Remettre les idées en place, ne pas avoir honte de mon bonheur actuel.
Je viens de passer une heure avec Günter don la vie s’étiole peu à peu et depuis longtemps.
Rien ne va plus.
La santé, le boulot qui n’arrive pas.
L’ennui.

Attendre un peu.
Faire valser les calendriers et les emplois du temps pour réserver les billets pour la semaine à Barcelone, les quelques jours à Quimper et le long weekend à Paris.

Attendre un peu.

lundi, février 05, 2007

il est comme fou

petit texte non relu et brouillon ( comme beaucoup de choses sur ce blog)

Il est comme fou. Une érection démente l’empêche de réfléchir. Il pense à elle depuis le début de l’après-midi, depuis qu’une panne d’ordinateur laissa tout le bureau désœuvré. Ses collègues partis a la machine à café en blaguant tandis, il sortit discrètement de sa sacoche les photos de Natacha et traversa le couloir aux parois vitrés pour s’enfermer dans les toilettes.

Les photos n’étaient pas vielle mais déjà très abîmées, il les avait prises la semaine dernière pendant une partie de jambes en l’air très alcoolisée et n’avait pas arrêté de se branler dessus depuis. On y voyait Natacha sous toutes les coutures, surtout les plus fines comme celles de son sexe excité étonnamment grand et lisse. Il avait retiré ses chaussures et ses chaussettes pour bien ancrer son corps dans le sol, puis s’était masturber au dessus des photos qu’il avait disposées en éventail sur le battant de la cuvette. Après avoir joui il était resté longtemps immobile, le front collé au mur de faïence.

Et depuis il pense à elle. Il s’était un peu touché, distraitement a travers le pantalon, à la faveur d’un embouteillage mais rien n’y faisait il avait envi d’elle….et maintenant il n’était plus qu’a quelques mètres d’elle, a se battre contre la serrure de la porte d’entrée. La voisine de palier ouvrit sa porte peureusement et lui jeta un regard hautin. Il la fixa un instant, émis un sifflement entre ses dents et lui tourna le dos pour s’occuper à nouveau de la serrure. Il arriva enfin a trouver l’encoche, la clef tourna d’un coup sec et, déstabilisé, il tomba plus qu’il n’entra dans l’appartement.

Derrière lui il entendit la porte de la voisine se refermer violement.
Il titube vers la chambre, semant un a un ses habits dans le couloir. Au niveau de la cuisine, il échange un regard mi effrayé mi dégoûté avec le chat Carpates. A sa grande surprise le lit est vide. Il reste un instant, balançant son grand corps nu sur le pas de la porte, avant de se diriger vers la salle de bain.

La pièce est éclairée par une minuscule ampoule qui donne aux objets des ombres terribles. Il se surprends à imaginer les ailes déployées d’une chauve souris alors qu’il ne s’agit que d’une serviette qui sèche. Le rideau de plastique masque la baignoire. Il écoute le bruit régulier des gouttes qui s’échappent, s’étirent et tombent lourdement dans l’eau du bain. Natacha n’a jamais appelé le plombier, préférant imaginer qu’elle est pianiste et que cette fuite est son métronome aquatique. Elle est comme ça Natacha : vulgaire, belle, musicienne et folle.
Il s’amuse un instant a faire bouger le rideau de plastique avec son sexe en érection puis l’ouvre d’un coup sec.

Natacha est là. Il plonge frénétiquement ses mains dans l’eau pour attraper ses cuisses, ses seins ou son ventre. Il rigole, il se croit ours penché au dessus d’un torrent, essayant maladroitement de pécher de belles truites grasses. Le corps de Natacha tangues et ses cheveux s’étalent dans l’eau du bain.
Il se penche, mord amoureusement la bouche de sa femme, passe une main dans son dos pour la soulever et se glisser derrière elle dans la baignoire. Le sexe de l’homme cherche celui de sa compagne et s’y introduit. Ce sexe est de moins en moins étroit, chaque jour il se relâche devenant infini. L’homme a peur de s’y perdre, l’homme veux entrer en entier dans ce qu’il imagine être un vaste paysage, une plaine immense d’où l’on aperçoit au loin de belles montagne hérissés d’étranges franges. Il se demande jusqu’où il peut aller en elle. Elle, morte il y a deux mois déjà, et don la peau depuis se déchire au fur et à mesure que son corps se gonfle d’eau et de gaz. Elle qui morte, devient au fil des jours immense et boursouflée comme le fut son sexe à l’époque ou elle était vivante et excité par son meurtrier.

dimanche, février 04, 2007

lui


Il a les clefs de chez moi.
Il regarde distraitement ma bibliothèque et sait faire marcher le four.
Je l’ai laissé entrer.
Il me lèche de plus en plus intimement. J’ai l’impression de me déchirer à son contact.

vendredi, février 02, 2007

urgence

Ils sont un peu immobiles. Ils sont fatigués.
Dans l’appartement le seul qui bouge c’est le gamin.
Je suis bouleversé par cette logique.
Le couple se défait mais reste ensemble.
S’aiment-ils encore ? Oui probablement mais ce n’est plus ça l’important.
Si il y avait une route de poussière et un coucher de soleil au bout il partirait de suite à l’aventure.
Si la baie vitrée du salon donnait sur la mer ou sur le bleue des montagnes elle passerait ses jours a regarder dehors.
Mais rien de tout ça. Juste des doutes, des peurs, des regards en biais et une tension palpable.
Il sont totalement immobiles, fatigués.
Je la trouve radieuse dans la douleur, un peu dépassée aussi.
…il faut bouger S.