mardi, février 28, 2006

rires et poemes

Pour Mardi Gras
Tout le monde est Gras

Non…. Je n’essayes pas d’être parolier pour les demoiselles don j’ai cité les œuvres ce matin. Le petit texte ci-dessus est en fait mon premier poeme.
Je l'ai écris le jour de Mardi Gras lorsque j’avais six ans.
C’était notre dernier hiver en Suisse et nous étions partis en week-end à Verbier pour faire du ski.

Pour Mardi Gras
Tout le monde est Gras

Ma mère a longtemps gardée la (belle et grande) feuille ou j’avais écris ces deux lignes.
Je crois que cela la faisait rire.
C’est vrai que ces mots, pompeusement posés au milieu d’une feuille, c’est pratiquement du dadaïsme !

Je crois que la feuille est définitivement perdue.

Les mardis Gras qui suivirent furent différents.
Nous avions laissé le paradis suisse pour la grisaille de la dictature communiste roumaine.
C’était glauque mais, la fin février venue, nous partions à Poïana Brasov.
Là-bas il n’était plus question d’écrire des poèmes car nous étions déjà en plein conte de fée ou plutôt en plein contes d’ogre.
Là-bas c’était la neige, le froid et les forêts sombres des Carpates.

Rires et chansons

Un jour Céline Dion a chantée :
Love was when you loved me

Tina Arena chante depuis peu un bijou de poesie:
Aimer jusqu’a l’impossible c’est
possible

Et ce matin en écoutant une radio de jeune une chanteuse m’a dit :

Tu te souviens des soirs où l’on passait nos nuits à boire ?

C’est peut-être fait exprès.

lundi, février 27, 2006

Horarios flexibles



Je suis donc de retour après quelques jours de folies.
Rien de très passionnant ni de très sexuel…. Je rassure tout le monde)
J’ai du aller travailler a mon deuxième boulot assez subitement.


Je n’ai donc pas eu le temps de me préparer a travailler 14 heures/ jour, ni a me mettre dans la tête que j’allais servir des café et des tranches de jambons à des connasses dans une ambiance de merde.

Ma collègue : J’ai l’impression que les gens ils croient que t’en a rien a foutre d’eux.
L’ogre : Il n’ont pas tord.
Vive le monde des administrations !

Je viens, il y a huit heures de rendre mon projet artistique au Centre d’action culturelle et sociale d’Ogreville.
J’attends la réponses pour dans un moi.


Je me suis bien évidement pris la tête avec ce dossier (même si il était quasiment près de l’année dernière). Je me prends la tête sur chaque phrase croyant que c’est à cause d’elle qu’ils vont, ou non décider de m’acheter mon spectacle.

C’est dingue comme je ne sais pas me vendre (Deux heures sur la lettre d’accompagnement dimanche matin en rentrant du boulot pour un résultat assez médiocre).

j'ai aussi révé que Thierry et Eric me piquaient mon idée pour leur propre spectacle qui va être ( il parait) géant.

J’ai fais aussi quelques aller-retour jusqu à la « Maison Ménagerie » de Markysisile pour les aider à rédiger le projet artistique de leur compagnie.
Je me suis rendu compte que la rédaction de projet artistique c’est comme l’amour….
C’est plus difficile à trois.

Surtout qu’ils n’avaient qu’ils n’étaient pas très d’accord sur ce qu’ils voulaient faire et qu’une fois le projet bien visualisé nous nous sommes aperçu que c’était du lourd à tout les niveaux ( écritures, décors et….. nombres de cachets d’intermittence.)
Peut-être que le projet aurait mérité un peu plus de maturation mais il y a de vraiment bonnes idées dedans.


Jamais je n’aurais cru que la rédaction de ces deux dossiers me plonge dans un tel océan de stress physique, de fébrilité et de fatigue intellectuelle.

Autant j’ai des doutes sur ma proposition de spectacle autant je trouve que la leur tient bien la route.
(Pourquoi tu écris ça l’Ogre, fais toi confiance ?)


Markysisile partent de l’animation de rue pour aller vers une forme de théâtre classique…. Moi c’est l’inverse.

Combien de chances que la mairie choisisse un des deux spectacles ?
Combien de chances que la mairie en choisisse déjà un ?
Aucun ?

Moi c’est l’inverse.
Moi c’est l’averse.
Moi c’est l’ivresse.

J’ai aussi pris le temps(???????)

d’aller essayer de sauver le montage vidéo de ma dernière création théâtrale chez une amie assez calée en vidéo. J’avais amener le repas (cuisses de poulet au citrons confits) ainsi que ma comédienne miss (H)ell.

Tout c’est bien passé au niveau de la vidéo par contre (quelle connerie) le clavier sans fil de l’ordi était en panneouchaipaskoi.

Je suis donc repassé deux jours d’après pour chercher mon master et les copies.

Il y avait un pote à elle qui squattait le canapé


(Un mec sur qui j’avais flashé (puisque vous voulez tout savoir) il y a quelques années mais bon il est pacsé alors pas touche et puis je suis timide et la soirée mémorable ou j’ai eu des regards un peu plus qu’insistants j’étais un peu défait à cause de la coke et de l’alcool)

Il m’a fait fumer un peu de son pétard et je me suis tapé la honte car je ressemble à une tonkinoise quand je fume du shit….. En tout cas j’ai tellement rigolé que je n’ai pas parlé….
Ça vaut peut-être mieux dans ces moments là.

Mon dos et ma hanche m’arrachent au peu de sommeil qui m’est autorisé en ce moment.


J’ai commencé a prendre des antibios et des décontracturants musculaires alors que je n’en prend jamais….. Il en résulte des problèmes intestinaux ainsi qu’une capacité accrue à la déconnade de mon cerveau.

Dés que je me baisse j’ai les yeux humides de larmes.
Dés que je me baise…. Je ne me baise, ni ne baise plus depuis longtemps.

J’ai regardé tout à l’heure mon « cahier de piscine » …. Je n’y suis pas allé depuis le samedi 4 février.
En tout cas mercredi c’est docteur.

Je ne vais pas relire ce petit texte de prose douloureuse et hystérique.
Vous allez donc voir encore plus de fautes d’orthographe que d’habitude.


ps: l'illustration de ce post est une "Variation Niklas", une sorte d'hommage......

mardi, février 21, 2006

weekend

Samedi

Samedi ça devait être génial….. Une Petite journée à Figeres et à Portlligat était prévue.
La météo s’annonçait printanière. J’avais juste un peu peur des vacanciers en route pour les quelques stations de ski de la région.

Je voulais faire un petit tour au musée Dali et, ensuite, à Portlligat, me balader dans la ville sachant que la Maison Dali est fermé jusqu’en Mars.

J’avais tout prévu…… même la liste des différentes cartouches de clopes à ramener (car je prends soin de la santé de mes amis les fumeurs qui puent !)

Mais rien….. je suis resté chez môman au fond de mon lit. Avec un corps de vieux, et un mal à la tête terrible. Cela m’a permis de remanier entièrement le projet artistique que je dois rendre à la fin du moi mais c’est quand même pas très fun.


En ce moment je veux du fun.
Je crois que je vais transformer ce blog en skyblog d’adolescente super révoltée car elle ne comprends pas que le petit gros à lunette qui la drague est a cents milles lieu de M. Pokora qui la fait mouillée depuis qu'il a sortie son dernier album.

Dimanche

Bon…. Pour faire un peu « roots » je me suis quand même levé le dimanche et je suis descendu avec le chien jusqu'à la rivière pour voir la très belle eau qui coule par ici.
J’adore l’eau pure et claire qui coule, entre deux crues boueuses, pendant l’hiver.
J’ai toujours la tentation de m’y baigner ou de la boire pour lui voler un peu de cette magie.

Quand je rentre de ma ballade j’ai l’impression d’être un vieux qui vient de faire sa ballade de la semaine est don la seule envie est de retrouver son aide soignante.

Dimanche….. Première vrai journée de printemps……… je mets mes affreuses lunettes de soleil et je bois un coup avec ma mère au café du village.

samedi, février 18, 2006

Au théâtre hier soir

Le problème avec Le Festival d’Avignon c’est que :

- C’est en été donc en période de gros boulot pour moi.
- Que c’est cher et que, même très riche on ne peut pas tout voir.
- Que souvent les spectacles sont complets les soirs ou je suis libre.

C’est pour cela que je n’ai pas vu
Disco Pigs d'Edna Walsh mis en scène par le très dingue Thomas Ostermeier lors de sa résidence à la Cité des Papes en 2004.

Je n’ai pas vu non plus cette pièce (mise en scène par Arnaud Anckearte) lors du Festival off de l’année dernière. Les critiques avaient été plutôt bonne mais je n’avais plus le sous.

Je suis donc allé ce soir, avec Günter, dans une salle qui gagne a être connu, dans la banlieue universitaire d’Ogreville.
Il y a douze ans, quand j’étais en fac, le CROUS n’avait pas une politique culturelle aussi poussée.

Le spectacle était, cette fois ci crée par Le théâtre du Prisme

Le pitch : A Porckcity, étrange cité crade rognée par le nationalisme, Avorton et Cochon (une fille et un gars de 17 ans) vont fêter leur anniversaire.
L’alcool coule à flot, la violence monte et les deux gamins se découvrent sous un nouveau jour (une nouvelle nuit ????).

J’ai trouvé le texte très existant.
C’est une langue loufoque et il faut quelques minutes d’adaptation au spectateur pour qu’il comprenne de quoi parlent les deux paumés sur scène.
J’aimerais bien parcourir le texte en version original…….


Il faut de sacré bonNes comédienNEs pour tenir ces mots et ce rythme pendant la petite heure que dur le spectacle.
Ils y arrivent souvent mais le « soufflet » dégonfle a certains moments.

Il y avait aussi (peut-être) une mise en scène trop réaliste. Je crois que lors de sa création les deux comédienNEs étaient placés dans un ring de Boxe.
Il aurait peut-être fallut rester dans un lieu ou suivre une symbolique similaire.
Le texte et les comédienNEs auraient sûrement gagné a être plus fous et plus déchirés.


….. Mais quand même, vu l’ovni théâtral qu’est ce Disco Pigs, ils ont assurés.

Je viens de réaliser que le Disco Pigs d’Avignon Off que j’avais loupé faute d’argent est celui que je viens de voir……………

vendredi, février 17, 2006

Liste des choses à faire



Bon….. en attente de revoir mon kiné.

En attente d’aller voir, ce soir, la pièce hype et trash de la fin des années 9O dans un théâtre étrange coincé entre les hôpitaux et les facs de Ogreville.
J'éspère vous en parler demain.
( au fait est-ce que ma vingtaine de lecteurTRICEs lisent mes délires théâtre?)

Petite révolution dans ma tête…. Je suis sur la bonne voie d’écrire un ou deux contes pour pitchoune et de finir mon deuxième « conte vache » pour adulte.

Je suis également entrain d’apporter quelques corrections a un projet artistique que je dois rendre avant la fin du moi (pour une fois je suis en avance) pour participer au trois jours artistiques d’Ogreville cet automne.
J’avais abandonné le projet il y a déjà deux semaines mais ma pote qui a une ménagerie chez elle m’a un peu boosté le cul hier soir.


J’ai passé une partie de la nuit sur le dossier et nous devons nous revoir a la fin de la semaine pour mettre en forme son projet à elle ( ou je suis dedans aussi !!!!!)
Bon….. il se peut aussi qu’aucun des deux projets soient retenus.

Lundi soir je vais (enfin) essayer de sortir en dvd (avec un son non décalé) la version filmé de ma pièce jouée à Nîmes et filmés l’été derniers.
Je dois aller chez une amie et fournir le repas. Elle veux monter un festival au moi de juillet et veux me « parler de quelque chose »……..


Il y a deux semaines je croise Miss Tango aux caisses de l’Hyperogre près de chez moi.
Elle part avec son danseur de mari pour leur voyage annuel en Argentine mais dois absolument me « proposer un truc » a son retour.

Bon…. Attente……
Mais les gens dans le spectacle savent bien que sur dix projets un seul se concrétise sur papier puis a une chance sur deux de foirer pour raisons financières.

mercredi, février 15, 2006

Best of des brêves de la dernière semaine.


Resto.1
Table derrière celle de l’ogre.

Lui : Christine il faudrait qu’on puisse se voir seul à seul…… C’est la première fois que tu mets cette robe Christine…… Apéro ou directement du vin, Christine ?

Elle : Appelle moi Christina….. je préfère.

Resto.2
Table face à L’ogre.

Elle : il ne faut pas lire Télérama pour savoir de quoi parle les Bronzés 3….ils n’ont sûrement pas aimé le un et le deux.


Au travail alimentaire de l'ogre.

Collègue de boulot :
Oh ! Y’en a marre de Mohamed.


L’ogre au travail : C’est qui ? C’est ton mec ?

Collègue de boulot : Mais non….. Tu sais c’est celui qui a publié des caricatures en scandinavie. Ils en parlent trop, c’est gavant.

L’ogre au travail : Ah ! Tu veux dire Mahomet !

Collègue de travail : Mahomet, Mohamed c’est pareil.

L’ogre au travail : au fait…..C’est pas lui qui a fait les dessins. Ce sont des dessinateurs qui…… Oh…laisse tomber….. C’est trop long a expliquer.

mardi, février 14, 2006

L’armée des Cent





En ce jour je voulais souhaiter une bonne fête à mes Valentins.
Il faut mieux en avoir trop qu’aucun.
C’est la Cent Valentins
Bonne fête a mes anciens/futurs amoureux.
Soit je suis fâché avec mes exs soit ils sont morts.
Et j’emmerde l’actuel totalement absent.

Cent Valentins
En rangs serrés.
Une armée
(En bon uniforme)
Nus
(En bonne et due forme)
Une chevauchée que je voudrais nocturne.
….. Et wagnérienne.
Forcément.
Saint Valentin
Sans Valentin

la tristeza verde
pasa en el río
con los pescados y los residuos.
......Remontará nunca.
nunca ou jamas????

lundi, février 13, 2006

cuando el ogro es herido el ogro es un monstruo malo


Malgré l’ostéo mon corps n’a pas tenu le coup.
Il est lentement tombé en morceaux dans la nuit de samedi à dimanche.
J’ai eu un mal fou à finir ma nuit de boulot.

Dimanche, la tête plongée dans la brume, je suis resté au lit en essayant d’oublier mes genoux, mes cuisses, ma hanche droite et mon dos….. Puis à 21 heures je suis retourné travailler.

A la masse.


Vous connaissez Valérie Pécresse….. Non ?
Valérie Pécresse est une counnasse.
Elle fait partie de la mission parlementaire sur la famille.
Les conclusions de cette mission sont catastrophiques en ce qui concerne le « mariage homo et l’homoparentalité».
Qu’est-ce qu’on leur a fait ?
C’est un truc à vous rendre parano.
Moi je suis pour l’abrogation du mariage.
Comme je dois être ultra minoritaire je milite pour que l’on puisse avoir le choix de se marier ou pas et je veux pouvoir conclure des mariages blancs pour aider des gens en difficultés.
L’homoparentalité existe depuis des centaines d’années…… Ils disent que nous ne sommes pas capable d’élever des enfants équilibrés mais en même temps ils refusent de nous donner un cadre juridique pour le faire.
Je vais vraiment finir par croire, comme Jospin dans le Monde daté du 4 Juin 2004, que le pédé que je suis est une menace pour la civilisation.
Vous ne pouvez pas un peu nous foutre la paix…… Sinon je prends tout les chiards et toutes les morveuses issus de mariages hétérosexuels de ce pays et je les mange.

L’ogre.


samedi, février 11, 2006

nouvelles de mon corps

Voici la traduction de la scène finale de La Tempête de Shakespeare don le texte en anglais concluait ce post.

Ariel :
Je ne le quitterai pas d’un souffle. Je le ferai aussi doux que la tempête fut violente.

Prospéro :
Merci. L’affaire faite, va mon bel oiseau, va. Et retourne aux éléments, libre et heureux !

Ariel s’encline, et s’en va. Lorsqu’il est sur le point de sortir, Prospéro lui adresse un geste d’adieu auquel il répond. Il sort. Prospéro demeure un moment méditatif, puis s’avance vers le public.

(Épilogue)

Prospéro :
Voilà. Tous mes charmes sont abolis.
J’en suis réduit à mes propres forces, qui sont peu de choses.
Il dépend de vous seuls maintenant que je reste ici prisonnier, ou que je retourne à Milan : ne m’abandonnez pas sur cette île déserte.
J’ai pardonné à mes ennemis.
Si vos mains secourables ne me délivrent point de mes chaînes.
Si votre souffle ami ne vient pas gonfler mes voiles,
J’ai manqué à ma tâche, qui était de vous plaire.
Dès lors, il ne me reste plus d’espoir, aucun recours, hormis cette prière.
On dit que la prière est capable de forcer la merci elle-même, qui délie toute faute.
Comment elle vous délivrera des vôtres, s’il en fût, puisse votre indulgence alors me pardonner les miennes.

Fin.

La Tempête de William SHAKESPEARE
Traduction et adaptation de Romain Weingarten


Hier c’était l’anniversaire de mon cousin.
Il a fêté ses dix-huit ans. J’avais treize ans quand il est né……
La psychose n’est pas finie……..
Après avoir trouvé
des poils blancs dans ma barbe (donc facilement rasable) c’est hier aussi que j’ai trouvé mes trois premiers cheveux blancs sur ma tempe droite…………………………

Je dois être aussi en pleine andropause vu ma motivation pour la bagatelle.

Je sors de chez le ostéo qui m’a remis la hanche en place et qui me demande de lever le pied au niveau de la piscine pour une ou deux semaines.
(Mais quand est-ce que je vais arrêter d’être gros alors………)

vendredi, février 10, 2006

l'ogre, le corps et la révolution !!!!!!!!!!!!!

L’Ogre se couche tôt. Il fait tout pour passer une bonne nuit, pour ménager son corps qui ressemble de plus en plus à une compression de César (Baldaccini de son nom.).
Mais rien y fait : une boule d’enfer est installé e dans la partie gauche de son cerveaux et la nuque se bloque petit à petit.


L’Ogre est en colère.
….. Mouchoirs, aspirine, baume du tigre…….
….. Toilette….impossibilité de vomir.
L’ogre, jusque là, était connu pour sa santé de fer….. bon.

Quand l’Ogre marche son corps fait « clock clock ». Il faut qu’il attende demain pour se faire remettre la hanche en place.
(Heureusement que l’ostéo est étrangement beau!!!!!)


quelques mots de théâtre:

La France (re)découvre Georg Buchner.
L’ogre a toujours eut l’impression que le théâtre Allemand embarrasse les artistes Français qui, jusqu'à ses dernières années, préféraient oublier cet auteur au lieu de s’y attaquer.

Peut-être qu’on ne peut aimer qu’un seul auteur étranger à la fois…..
D’Espagne nous ne connaissons que Caldéron (qui monte du Lope de Vega de nos jours ?)
D’Angleterre nous étouffons sous le poids de Shakespeare et nous ne voyons presque pas de pièce de John Ford et encore moins de Ben Jonson ou de Thomas Middleton.
Depuis les années trente le théâtre Allemand c’est Brecht et nous avons oublié Buchner et même Goethe.


De Georg Buchner, l’ogre connaissait le très envoûtant Woyzeck mais n’était pas très chaud pour aller s’enfermer 2h25 dans un théâtre pour subir une pièce historique…… La Mort de Danton.

Beurk ! la révolution française et son jargon inciompréhensible.... L'ogre sait de quoi il parle, il avait quatorze ans en 1989 lors des cérémonie du bi-centenaire.... Il en a chié de la révolution à l'école.

L’Ogre est soufflé par le texte même si celui-ci est assez indigeste.
L’auteur a trop de chose à dire, il aurait du écrire deux ou trois pièces pour y diluer toutes les infos et la poésie contenues dans La Mort de Danton.

L’auteur avait à peine 23 ans lorsqu’il a écrit se texte.
La pièce date de 1835 et elle est qualifiée de Drame romantique….. Pourtant c’est extrêmement moderne il y a des scènes de flash-back , de rêves, le tout mêlés a du réalisme.

La mise en scène de Jean – François Sivadier (théâtre National de Bretagne), même si elle n’a pas toujours époustouflée l’ogre, a le mérite de rendre accessible le texte et surtout les idées qu’il contient.
La pièce ne parle pas de la révolution mais de sa sordide fin symbolisée par la terreur. Le plateau du théâtre se rempli de fantôme de révolutionnaires, ils sont tous fatigués, usés par leurs idéaux.
L’ogre se dit que si Lenine et ses successeurs avaient jetés un coup d’oeuil à La Mort de Danton le vingtième siècle s’en serait mieux porté.


La pièce parle de l’homme et des idées….. Des fois ils ne font qu’un, des fois ils se séparent. Il faut du travail pour que les mots deviennent des actes………Il serait bon de mettre le texte sous les yeux des politique.


L’Ogre est impatient d’aller voir Leonce et Léa au moi de Mars……


Pour quelques infos sur georg..... Rien de tel qu'une page wiki!!!!!!!!!


jeudi, février 09, 2006

Triste ménagerie



Un sphinx dans la bouche,
Une hyène sur le bord des lèvres,
Une licorne dans le slip
Et un dahu dans la nuit :
Je suis bien seul sur ma planète.

Je suis bien seul sur ma planète
(Ou n’est vrai qu’un animal sur quatre.)

Je ne me caserais pas :
Car je suis trop hybride.
Car je ne sais pas être fidel.
Car je ne rencontre personne.
Car je suis invivable (pourtant j’ai essayé de faire des efforts).
Car je passe par des phases sexuelles ou une seule personne n’est physiquement pas capable de me satisfaire.
Car je passe par des périodes d’abstinence qui laisseraient l’Autre desséché.
Car souvent je n’aime pas parler.
Car souvent il me faut être seul.

Au fait, Niklas, tu viens seul ou en couple pour la Bar mitzvah du petit vietnamien que j'ai adopté?

dimanche, février 05, 2006

Les gens chez qui j'ai dormis lors de mon voyage à Paris

A Paris je suis logé d’abord chez Cess puis après chez Pim et Sa douce amie Poum.
Moi je navigue à vue dans ses deux intérieurs pendant quatre jours. Ca fait longtemps que je n’avais pas « habité chez des amis. »


Je ne sais pas quoi faire de mon corps, de mes bras longs et maladroits….
Cess vit depuis quelques années dans une sorte de cocon à Clichy.

Elle partage cet endroit remplis de tentures indiennes et de coussins avec son cousin hard-rockeur…..

J’aime bien observer Cess car sous ses aspects fofolles c’est une demoiselle grave.

J’aime aussi observer toutes mes amies qui gravitent, en solo, la montagne de leurs trente ans. Le monde n’est pas fait pour elles.
J’ai du mal à imaginer la pression qu’elles ont sur les épaules.

Je n’ai jamais vu, ni lu brigette jones.
Je n’ai jamais pu regarder un épisode en entier de Friends (Je préfère les Friands….. au fromage.)
J’ai regardé, quand même, le premier épisode de Clara Sheller.

Je comprends maintenant pourquoi ça marche tant……

Le problème ‘est que ces bouquins et ces séries sont des sous produits artistiques niais…..Autant se bousiller les yeux à lire le Da Vinci Code avec une main dans le pantalon en croyant feuilleter La femme de papier de Françoise Rey.

Je comprends maintenant pourquoi ça marche tant…. Mais ce n’est pas vraiment rendre hommage à ces femmes.

Je viens de retrouver ce début de texte dans la partie brouillon de mon gestionnaire de blog…… ça date de deux ou trois jours. J’ai du mal à me concentrer. J’ai envie de dire des choses importantes et essentielles mais j’étouffe ces mots avec des amas de phrases inutiles.
Je suis décentré depuis Paris. Je n'ai pas envie d'écrire. J'ai envie de crier ou de m'ouvrir pour laisser sortir tout les choses moches qui sont en moi.

Qu’est-ce que je voulais dire ?
Je voulais dire : « bravo Cess, pour tout tes combats de filles »


Je voulais aussi dire que j’étais émerveillé par la complicité de Pim et sa Douce amie Poum. Une complicité que j’ai reçu dans la gueule avec un peu de violence tout de même…..
Cette fille irradie totalement. Je pense aux autres filles qu’a côtoyé Pim et je me dis que c’était des « filles d’attente » comme il y a des « files d’attente » devant certaines épiceries fines renfermant des trésors culinaires.

C’est un beau couple. Ils dne me donnent pas envie mais ils m’intriguent. …. Leurs années de prisons molletonnées contre l’aridité de mes flottements. J'aurais aimé être le fils d'un tel couple.

Ils me font penser aux canardos, couple Lyonnais, qui ont l’air d’être une sorte de couple cristallin que j’aimerai étudier comme d’autre passe des journées a observer leur Ménagerie de Verre .

alors l'ogre, tu te case quand........?

mercredi, février 01, 2006

le voyage à Paris ( notes 3)

Depuis la biennale de venise en 2001 J'ai envi de voir les sculpture de Ron Mueck pour de vrai en live.
Les seuls travaux que j’ai vu de lui était les photos de ses œuvres sur divers sites.

http://www.the-artists.org/ArtistView.cfm?id=17BBE10E-7CBE-4C2D-89973FCBB370DD23

http://www.blog-art.com/learycalls/art/2004/04/24/ron_mueck.html


Quand j’ai découvert le travail de cet artiste j’avais besoin de choses immenses, de corps immenséments beaux, immenséments étranges.

Je crois que c’est du au fait que je venais juste de Te laisser « minusculment » petit, maigre et mort dans une chambre d'hôpital.

J’ai donc souhaité aller voir les nouveles œuvres de Mueck à la fondation Cartier dans le 14éme arrondissement.

C’est étrange le 14 éme ….. en tant qu’ancien parisien c’est le genre d’endroit ou je ne suis jamais allé….. Parlez moi plutôt de Oulan-Bator en Mongolie Extérieur que de la Rive Gauche…. J’aurais plus de choses à dire.

Je sors donc à Montparnasse (j’ai horreur des couloirs interminables du métro alors quand je n’ai plus qu’une station a faire je préfère sortir à l’air libre plutôt que de chercher une correspondance au fond de la terre….)
ou je fais au moins une fois le tour de de la tour et du centre commercial pour arriver à me repérer et a choper la direction du boulevard Raspail.
Il fait extrêmement froid, je suis malade, et mon front va tomber !!!!

J’arrive devant la fondation Cartier.
(putain quel bâtiment ! Fait il y a déjà quelques années par mon Chouchou Jean Nouvel (tour Agba Barcelone, musée de la reine Sophie Madrid, institut du monde arabe Paris))
et je fais la queue pour prendre mon ticket.


Quand j’arrive devant la guichetière elle me dit qu’elle ne prends pas la carte bleu en dessous de 20 euros alors je pars (peut-être dans le mauvais sens) pour trouver un distributeur…. Que je trouve rue de Rennes.
........
Une fois dedans la fièvre monte et je dois m’assoire comme une vielle sur une petite chaise pour attendre que mon corps se …. Recentre.

Les œuvres exposés de Jon Mueck sont neuves et spécialement faites pour cette exposition. Peut-être que l’artiste est moins inspiré que pour la Biennale de Venise ?
Peut-être que c’est moi qui n’arrive pas a relier ce que j’ai vu en photos dans des catalogues et ce que j’ai devant moi ?
Je suis déçu.

Quelles soient gigantesques ou minuscules, je trouve les sculptures en silicone vraiment trop réaliste (mais c’est pas ça le but l’ogre ?) et donc inintéressante.

Le sous-sol est consacré à John Maeda.
Je n’ai pas grand-chose à dire. A la fondation Cartier on appelle ça « motion paintings » ou « paysages numériques » ailleurs on appelle ça programmation informatique.
Il y a une petite salle avec des « tableaux » sur lesquels ont peut modifier certaines choses…. C’est rigolo mais sans plus.

En sortant de la je passe par la case Pharmacie je me rends au Mussée Maillol pour l’expo « Le Feu sous les cendres (de Picasso à Basquiat) ».
Là c’est terrible, je tremble et je deviens très sensible à la lumière. Je voudrais poser mon manteau et mon énorme sac mais ce n’est pas possible…..
Je me traîne donc dans cette expo que j’aurais adorer et dévorer en temps normal…. Mais en ce jeudi 26…. J’ai eu du mal.


J’avais d’abord cru que l’expo était basé sur les correspondances entre l’œuvre de Picasso et celle de Basquiat. Ce n’est pas le cas.
Je n’ai d’ailleurs pas trop compris le thème de l’expo mais j’ai beaucoup apprécié que j’ai vu.

Je me surprends toujours a apprécier les totems de Chaissac. L’expo donne aussi une large place aux peintures labyrinthiques de Torres Garcia ainsi qu'a ses sculptures (que je ne n’aime pas.)

J’ai aussi découvert la peinture faites d’ombres de Louis Soutter et Michel Haas, que j’aime quand il peint des taureaux.

Il y avait aussi, au premier étage, un hommage à Zoran Music mort il n’y a pas si longtemps. Sa peinture est impressionnante. La serie de tableau, Nous ne sommes pas les derniers, m’a coupé le souffle. Les souvenirs du passage à Dachau du peintre sont bouleversants, il les esquisse à peine sur la toile mais le spectateur perçoit toute la douleur du monde.
La technique du peintre est superbe. Je le trouve très proche des peintures sombres de Goya.
...........
Il est évident que je sors de là épuisé et que j’ai le plus grand à renter jusqu'à chez Cess à Clichy
.