lundi, juillet 17, 2006

petite semaine de juillet

Dimanche 9 :


Journée de merde au boulot.

Lundi 10 :


Dernier jour de remplacement à la cafétéria plus mon habituel job de nuit. Tout le monde gueule contre la chaleur étouffante des appartements… Je ne suis jamais chez moi.

Mardi 11 :


Je travail au beau milieu de l’après-midi. Je n’en ai plus l’habitude. Je ne suis pas dans mon assiette et infiniment triste sans raison. Il ne vaut mieux pas que je ferme les yeux.

Mercredi 12 :


J’arrive tôt chez ma mère et je dors un peu. Je bosse sur un texte dans la fraîcheur de la cuisine aux volets fermés. A dix-huit heure je prends la voiture sur la route goudronnée, puis sur le chemin de terre et enfin j’arrive à la rivière : mini cascade, trou d’eau, barbots stoïques/visqueux. Un peu plus loin la rivière n’est plus qu’une flaque de vase verte.

Jeudi 13 :


au bord de la rivière, à coté du barrage je cueille une dizaine de cagettes de figues pour le compte d’une amie de môman . En contrepartie je repars avec une cagette. Assis sur un mur de pierres chaude je mange des figues en m’en foutant partout. Tableau bucolique.
Après-midi Carcassonnaise avec S et G le Terrible.

Vendredi 14 :


Ecrasé de chaleur je me tape une heure de ménage chez moi suivie de deux heures au boulot. Il n’y avait plus de javel au boulot. Vas trouver de la javel un quatorze juillet……

Sam 15 :

Je reviens d’Avignon peu avant minuit. Juste devant moi roule un van avec l’inscription « taureaux » écrit à l’arrière en lettre gothiques noires. Le van mets son clignotant et part sur la droite pour rejoindre une aire d’autoroute. Pendant que le conducteur va pisser je m’approche du véhicule et écoute les taureaux impatients et apeurés. Pourquoi est-ce que j’aime a ce point ces animaux ? Pourquoi ne suis pas né en Crète minoenne… être né il y à très très longtemps ?

Dimanche 16 :


Paperasses___montages vidéos______ mises en pages de dossiers___________transferts dvd. Quel beau dimanche !

Résumé de la semaine :

J’ai couché avec toi dimanche dernier et je n’arrête pas d’y penser. Tu avais une gueule tordue et tu étais tout laid mais tu m’as baisé comme peu d’autres. J’ai bien aimé ton sexe couvert de percings qui faisait « bling pling »à chacun de tes gestes. Tu t’appelle Jean-Luc…. Et ça c’est très moche.

1 commentaire:

Chez Buzenval a dit…

Jean-Luc peut être Delarue, ou encore Godard. C'est à toi de choisir.