L’Ogre doit rouler.
Il ne peut pas faire autrement pour l’instant. C’est obsessionnel. Il se ruine en essence.
Il traverse le département par la petite route de montagne pour passer la journée à Limoux. Le temps hésite entre pale soleil et pluie fine.
C’est la fête des commerçants. Ils ont tous sortis les tréteaux pour mettre en avant les saloperies qu’ils n’arrivent pas à vendre au fond de leurs boutiques.
Sur la belle place centrale ( cernée d’arcades sur trois cotés) les producteurs de la région se sont donnés rendez-vous et essayent d’embobiner les touristes avec moult blanquettes, jambons, miels et savons qui sentent bon le terroir.
L’Ogre se dit que la France entière vit au rythme de ces marchés et de ses foires ou la merde est achetée au prix de l’or.
En fait l’ogre a fait le déplacement jusqu'à Limoux car une partie de l’animation de rue est assurée par une compagnie Sétoise qui emploie Mark et Cécile amis de l’Ogre.
L’animation est en deux parties. Le matin c’est un spectacle déambulatoire en échasse au son d’une musique douce et entêtante….. Cette dernière sera couverte par la sono d’une confrérie accueillant de nouveaux membres a grand renfort d’applaudissement et de discours en occitan. C’est évidemment les échassiers qui devront s’adapter à cette cérémonie de notables orgueilleux et non l’inverse…..
L’après-midi, toujours sur la place et toujours en échasses, ils représentent un spectacle pour enfant un poil niais et un poil longuet au goût de l’Ogre.
Cécile ( qui ne joue pas dans le spectacle de l’après-midi) essayent de dire au deux « chefs » de la compagnie les choses qu’il faudrait modifier et retravailler mais les deux gars sont pas très ouvertes aux critiques ou aux regards extérieur.
Pendant une averse, après avoir failli se battre avec une tenancière de mercerie, s’abrite dans un café. La tendance se confirme….L’ogre se sent pas très à l’aise avec les gens de théâtre et des spectacle en général.
Peut-être que ça lui renvois trop directement ce qu’il n’arrive pas à être et la situation dans laquelle il est.
L’Ogre n’avait pas vu Mark et Cécile depuis le moi de juin alors forcement il y avait beaucoup de choses à dire….surtout à Cécile car Mark n’est pas trop du genre causant.
Il fallait aussi que l’Ogre rencontre Zébulon la moufette nouvellement acquise et qui grossit un peu plus la ménagerie ( serpents, rats, poissons, chats et parfois oiseaux tombés des toits) de la maison de Lunel.
Dans l’après-midi l’Ogre s’exile un peu près du pont, derrière l’église. C’est un endroit que l’Ogre aime bien. Etre un peu étouffé par la vielle pierre et voir la rivière en dessous…. L’ogre pense aux spectacles qu’ils ne pourra jamais monter et il pense aussi a ce garçon qui ressemblait tellement à Francis.
Obsessionnel…mais l’ogre l’as déjà dit.
Pour se calmer et retrouver un cœur léger l’Ogre écoute deux ou trois conneries sur le baladeur mp3.
Comme l’Ogre a perdu un peu de poids il peut enfin se remettre à courir. Il traverse, par séance de vingt minutes, la pinède qui surplombe la D3.
Une ou deux séances par jour….
Courir est une drogue. L’ogre est heureux de replonger même si il sent que sa hanche n’est pas tout a fait prête même si il sait qu’il ne pourras pas retrouver la facilité et le bonheur qu’il avait il y a quatre ans.
Il observe la pinède dans la lumière du matin ou de l’après-midi. Tout change. L’ogre est surpris par les nuances de rouge qui marque la terre sur cette partie très ferrique de la montagne.
Au retour, quand il part courir avec le chien de sa mère, l’Ogre s’arrête dans un coin de la rivière pour se baigner un peu.
Que demander de plus…un peu d’argent et l’éternité des beaux jours.
L’Ogre passe une après-midi en ballade avec S. et son fils de trois ans. Il semble que c’est la première grosse ballade du gosse. Ils crapahutent jusqu’au rocher qui surplombe le village.
Dans l’après-midi l’Ogre s’exile un peu près du pont, derrière l’église. C’est un endroit que l’Ogre aime bien. Etre un peu étouffé par la vielle pierre et voir la rivière en dessous…. L’ogre pense aux spectacles qu’ils ne pourra jamais monter et il pense aussi a ce garçon qui ressemblait tellement à Francis.
Obsessionnel…mais l’ogre l’as déjà dit.
Pour se calmer et retrouver un cœur léger l’Ogre écoute deux ou trois conneries sur le baladeur mp3.
Comme l’Ogre a perdu un peu de poids il peut enfin se remettre à courir. Il traverse, par séance de vingt minutes, la pinède qui surplombe la D3.
Une ou deux séances par jour….
Courir est une drogue. L’ogre est heureux de replonger même si il sent que sa hanche n’est pas tout a fait prête même si il sait qu’il ne pourras pas retrouver la facilité et le bonheur qu’il avait il y a quatre ans.
Il observe la pinède dans la lumière du matin ou de l’après-midi. Tout change. L’ogre est surpris par les nuances de rouge qui marque la terre sur cette partie très ferrique de la montagne.
Au retour, quand il part courir avec le chien de sa mère, l’Ogre s’arrête dans un coin de la rivière pour se baigner un peu.
Que demander de plus…un peu d’argent et l’éternité des beaux jours.
L’Ogre passe une après-midi en ballade avec S. et son fils de trois ans. Il semble que c’est la première grosse ballade du gosse. Ils crapahutent jusqu’au rocher qui surplombe le village.
Au retour ils prennent la piste qui mènent à une propriété qui appartenait au grand père de l’Ogre. Ils suivent le chemin sur le dos de la montagne…
Pour le petit garçon c’est une expédition magique entre les arbres couchés par la vieillesse ou le vent, les « Pirates des Caramels » et l’ancien moulin de la famille Ogre qui devient la tour ou dort la princesse.
Que demander de plus que l’imagination au pouvoir ?
1 commentaire:
Bonjour. Et voilà l'Ogre sans doute reparti sur les routes :)
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