lundi, août 28, 2006

Les cahiers litteraires de l'ogre ( fin d'été 06)



ce que je n'ai pas l'habitude de lire pourtant cet été....

Pars vite et reviens tard de Fred Vargas
J’ai lu

-mais…En-fin l’Ooooogre…tu n’as JAMAIS entendu parlé de Fred Vargas….TOUT le MOONDE lit un Vargas en été !


Et oui je n’avais jamais entendu parlé de cette dame auteur de polard jusqu'à cet été ou ma mère c’est laissée enfouir sous une avalanche de polars. Le petit village ou elle réside semble ne vivre et trembler que pour Fred Vargas. Il y a un échange et un vole quotidien de ses romans.
Je n’aime pas les polars. Même ceux qui sont bien écrit ou ceux qui sont vraiment très originaux me tombent des mains. J’adore les bouquins de Montalbàn mais pas ceux ou il développe son personnage de Pepe Carvalho.

Bon….Pars vite et reviens tard….. j’ai quand même lu jusqu’au bout…Je me suis même laisser un peu prendre dans l’intrigue…. Je ne lirais pas ça tout les jours. Je suis un peu déçu car je croyais a une vrai épidémie de peste et non pas à une épidémie symbolique. La folie, la méchanceté, les manipulations et tout les rouages sont bien présent mais l’horreur d’une peste à Paris n’est que symbolique.

Le personnage qui annonce l’avancée de la peste est un crieur…activité que l’ogre essaye de proposer à différente municipalité de sa région….sans succès.

J’ai récupéré un autre bouquin de Vargas pour cet automne. Il est sage de toujours lire deux livres d’un auteur pour se faire une idée claire de ses qualités et de ses défauts.
Alors…je suis sage.


Jubilé de Henri Girard
L’arganier

Drôle de bouquin. Le genre de livre qu’il faut m’offrir ( merci S.) pour que je le lise. Un peu du mal a entre dans l’intrigue et le style ( un style….pétillant…lourd).

Dans les années 70 un employer d’une petite mairie prends sa retraite. Il a toujours caché son amour de la lecture mais lors du pot d’honneur donnée pour son départ il reçoit un mystérieux cadeau. Personne ne sait de qui vient ce paquet contenant quatre livre( Du coté de chez Swan, Antigone de je ne sais plus qui, et un Céline).

Arrive une seconde intrigue ou le jeune retraité aide le fils du comte local a se venger de son père qui essayes de le déshériter à cause de son homosexualité.
Très loufoque.

Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de chose . Ce n’est pas une super surprise mais c’est quelquefois rafraîchissant. Quand on refermes le livre on se demande « et alors » un peu comme samedi quand je suis allé voir Ca brûle de Claire Simon.

On lui a fait mal de Michel Bernanos
Edition : fleuve noir

C’est dur d’être resté toute sa vie le fils de Georges Bernanos. Auteur que j’ai toujours trouvé douteux. Michel n’a donc jamais réussit à percer dans la littérature policière et a toujours vécu dans l’ombre magistral de Sous le soleil de Satan ou Journal d’un curé de campagne de Papa Georges.

Bon c’est encore un polar…..mais pas du Fred Vargas ! Un vrai truc, un roman noir façon 1950. le genre de truc don j’ai déjà oublié l’intrigue alors que je l’ai lu il y a un moi !
J’ai pris le livre à la bibliothèque don s’occupe ma mère. J’aimais bien le format ( maxi poche de chez Fleuve Noir) et j’ai scotché sur l’illustration de la couverture.
J’ai pas trop scotché sur l’histoire….
Je n’ai pas eu le courage de le lire les autres romans proposés dans le volume. Pour clore le bouquin il y a une série de nouvelles …j’en ai lu une sans la comprendre.

Quand est-ce que je vais enfin admettre que je suis hermétique au polar ?

Buffo de Howard Buten
Acte Sud.

Bon là je ne peux qu’aimer. Buten est le gars qui a, entre autre, écrit Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué. C’est aussi un immense clown (semi ?)blanc qui a complètement révolutionner et moderniser la poétique du clown.
J’adore ce monsieur alors que le musical me laisse un peu froid et j’aimerai vraiment le voir sur scène un jour.

Le bouquin (truffé de photos) raconte sa vie et ses galères d’artiste.
Malheureusement une grande partie des anecdotes sont des classiques des gens de spectacles et Buten reste assez silencieux sur le long processus de création de son personnage et des passerelles entre ce clown et son métier de psychologue clinicien spécialisé dans l’autisme qu’il exerce à Saint Denis.


J ‘ai aussi lu Le Cœur au Ventre de Guy Carlier. J’aime beaucoup les livres qui parlent de désordre alimentaire. D’ailleurs les seuls Nothomb que j’ai aimé étaient biographie de la faim et Robert des Nom Propres.

Je n’ai pas trop aimé le style « oui, toi, lecteur attentif … » qui rappelle trop ce que le monsieur faisait chez Fogiel. L’histoire de sa boulimie est poignante mais parfois j’ai eu l’impression de tomber dans de la « biographie people ».

Guy Carlier c’est fait mangé par cette télé qu ‘il critiquait tant… et c’est bien dommage.

Sur les conseils et le cadeau de S. j’essayes de lire Ca ne peut plus durer de Joseph Connolly mais j’ai vraiment du mal. Je me traîne dans les pages en me demandant si ce livre parle d’autre chose a part les coucheries d’une bande de bourgeois-boheme anglais.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je fais aussi partie des gens qui n'ont jamais lu de Fred Vargas, ni au printemps,été, automne, hiver et printemps...;)

Brigetoun a dit…

moi aussi j'ai honte. Et pourtant j'aime les policiers, mais de vieilles anglaises un peu perverses, avec juste ce qu'il faut de lockoum, de thé et de sandwichs au concombre. Rien lu des autres non plus sauf bien sur Buten, le cher homme

Anonyme a dit…

J'aime bien la photo avec P'tit Bonhomme Mir qui s'apprête à plonger dans l'évier où gisent tes bouquins; qu'y a-t-il donc à nettoyer? Arlequin.

El ogro a dit…

merci de partagé ma honte Brigetoun
merci Niklas de partager mon ignorance litteraire.