mercredi, juin 29, 2005

Anita + Marcello ( et Benoit 16 )

Anita Ekberg
Marcello Mastroianni

J’aime la scène d’ouverture.
Ce Christ héliporté vers le Vatican. Il survole la ville. Nous voyons son ombre sur les murs blancs des immeubles.
J’aime bien, juste avant la scène dans la fontaine, quand Anita Ekberg pose le chaton sur sa tête.
C’est quoi ce film ?
Une farandole de personnages disjonctés que la caméra tente de suivre. Les passages dansés sont sublimes et chaque image est une photographie de maitre.

Si j’avais été dans un mauvais jour j’aurais dit : « Ce film est trop léché ! ».
C’est peut-être ça le cinéma italien de cette époque,
c’est le « trop » qui fait la difference.
La Dolce Vita.
P.S:
Grande émotion lorsque je découvre une scène qui ne m'avait pas marqué lors que j'avais vu le film pour la première fois: La poursuite dans les escaliers qui mènent au sommet du Dôme de la Basilique Saint Pierre du Vatican. Je me souviens de la fois ou j'y étais monté. Je n'étais pas seul. C'était euphorisant: un escalier sans fin, la vie entière n'est plus qu'une courbe. C'est une sensation proche du mal de mer.
Quel plaisir, à la fin, de surplomber Rome, d'être plus haut que le Vatican, de sentir sous ses pieds une religion détéstable. __________ Mais la vie serait bien morne sans les délires architecturaux de ladite religion.
P.S²:
Les catholiques ont aussi une fâcheuse tendance à élire pour Pape trop de jeune femme noire aux idées progressistes.

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