dimanche, juin 12, 2005

des fleurs & un sourire

Quelques jours dans le village de L.
C’est bientôt la fin, l’ogre retourne à M. demain après-midi.
Les ballades sont merveilleuses, il y a du genet partout.
L’ogre teste son appareil-photo. Il photographie des fleurs.

L’Ogre a bu quelques verres dans un troquet du village et croise un crapaud en rentrant. Drôle de rencontre. L’ogre examine et tire sur les pattes pour se convaincre de l’élasticité de la chose.

Hier l’ogre a passé une partie de l’après-midi avec S. et son fils.
La conversation est tout terrain. C’est agréable même si l’ogre doute du bonheur de son amie.
L’ogre a parlé des lettres révélant les accusations de viol concernant son père. Ils en parlent un peu mais pas beaucoup. Un peu comme une ombre. L’Ogre aurait aimé se confesser un peu plus. C’est pas grave.

S. ne savait pas que le père de l’ogre est mort fin septembre.
L’ogre est une statue.
Il ne parle pas. Il ne communique pas.
Même si il ne parle pas il est incapable de montrer à une amie aussi chère que S que son père est mort.


Avion estampillé république française.
Il fait beau.
Tarmac de base aérienne.
C’est vrai ce qu’ils disent, elle a un sacré sourire.
Avant de tomber dans les bras de sa maman il faut faire la bise au Président.
Florence A. est de retour.

Aucun commentaire: