dimanche, octobre 16, 2005

les cahiers litteraires de l'ogre (octobre 05)

1. L’Ogre n’a pas la télé chez lui mais il l’allume une fois tout les trente-six du moi quand il est au travail et quelle ne fut pas sa surprise en voyant Christine Bravo donnant une leçon de style à Salam Rushdie.
Les yeux de l’ogre sont grands ouverts et ses oreilles dépliées : il ne sait pas si il est bluffé par le culot monstre de cette femme ou par sa connerie monumental.
L’ogre n’aime pas la prose de Rushdie car il la trouve trop vieillotte, trop ampoulée mais il se dit qu’il aimerait bien (quand même) avoir le même talent.

L’Ogre se dit que si « on a tout essayé » devient aussi culte que certaines émissions de Pivot avec un Bukowski ivre mort il va falloir qu’il repense ses priorités.


2. Maman Ogre s’occupe de la bibliothèque du village qu’elle habite et c’est ainsi qu’à la fin moi d’août elle mit dans les mains de son fils « Rien de grave » le deuxième livre de Justine Levy (fille de Bernard Henri).

Tout de suite l’Ogre hurle et part en tempête se retenant quand même de déchirer ce livre puisqu’il appartient à la communauté. Après s’être calmé, après avoir regardé le livre de biais il décide de se faire couler un bain et d’amener le livre avec lui dans la mousse.

Que tout le monde se rassure, quand l’ogre s’embarque dans des opérations de lecture dans la baignoire le livre accompagnateur ne subit …. Rien de grave grâce a une technique qui s’améliore depuis trente ans.

Finalement la première partie du livre est plutôt pas mal. L’ogre s’est entièrement identifié à cette fille qui se fait larguer et don la vie s’écroule.
L’impression que chaque mot était de lui ou pour lui l’a beaucoup séduit. Le style, sans être inoubliable ou même reconnaissable parmi cent, est pas mal.

L’ogre ne comprend la polémique autour du bouquin lors de sa sortie. Si il n’avait pas lu dans les journaux que Justine Levy racontait en fait comment Carla Bruni lui avait piqué son mec il ne l’aurait jamais deviné.
L’ogre trouve qu’il n’y a rien de dérangeant dans cette partie là de l’histoire sûrement parce que le déchirement amoureux et la bassesse humaine sont universels.
Là ou les choses se compliquent c’est quand l’héroïne, après trop amphétamines part en cure de désintoxication et de repos, car a ce moment là, le livre ressemble plus à un témoignage qu’a un roman.

L’ogre n’avait pas envi de lire ce genre de confessions et il a donc fermé le bouquin avec l’impression d’avoir commencé a participer a un truc au quel il ne voulait pas.

3.

L’Ogre se souvient toujours avec émotion sa découverte de Philip Roth grâce à des titres comme Ma vie d’homme, Le sein ou Professeur de Désir.
C’est donc avec enthousiasme qu’il prit à la bibliothèque La bête qui meurt…. Heureusement que c’est un roman qui se lit vite car il est vraiment décevant. Ces mémoires d’un Don Juan prof de faculté ont laissé l’ogre de marbre.
Il y a quelques pages (celle ou il décrit les seins puis le cancer de son amante cubaine) qui valent le coup d’être lus sinon ça ne décolle pas.

L’Ogre a eu l’impression de lire du sous Saul Bellow.
L’ogre a eu l’impression que Philip Roth a essayé de faire du Saul Bellow et qu’il en résulte une sorte de vulgarité intellectuelle.
Il parait que son bouquin de 2002, La Tâche, est pas mal.

4. Alors que l’ogre était parti à la recherche d’un livre de Roald Dahl pour son amie S. il s’est acheté « ah sweet mystery of life » du même auteur.

C’est un recueil de nouvelles ayant pour toile de fond la campagne. L’auteur, par son style, son humour noir et son imagination débordante arrive à intéresser son lecteur à des choses pas évidentes.
C’est bien sur moins percutant que ses nouvelles éditées sous le titre de kiss kiss ou bizarre bizarre mais si vous tombez dessus ouvrez le par curiosité.

A cette même période l’ogre avait lu deux « short stories » de Sadie Smith pas très convaincante. Elles étaient introduite par une « author’s note » pas mal mais l’ogre en a déjà parlé dans ce blog.

5.

Quand l’ogre est parti à Toulouse le moi dernier il a essayé de lire un roman de Marc Levy (rien à voir avec Justine ou Bernard Henri) mais il a définitivement abandonner après la quinzième minute. C’était tout simplement vide.

L’ogre n’a rien compris à ce début d’histoire d’un spécialiste de la peinture russe. Peut-être qu’il a abandonner trop vite avant d’être entraîner « de Saint-Petersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, dans une histoire où amours et énigmes défient le temps » (c’est la critique de Pierre Vavasseur dans le Parisien).

La prochaine fois…..peut-être.

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