vendredi, janvier 06, 2006

eaux troubles



Hier je suis allé dans une piscine où je n’ai pas l’habitude de mettre les pieds :

1. Je devais avoir l’air vraiment con car la dame me dit : « vous savez comment ça se passe ? Vous enlevez vos chaussures avant de rentrer dans le vestiaire et vous mettez une pièce dans le casier. »


J’ai faillis lui demander comment mettre mon maillot de bain.


2. J’avais déjà fait quelques longueurs quand est sorti du vestiaire une montagne de muscles et de virilité. Il portait un maillot de bain rouge qui laissait présager un sexe généreux et son torse était couvert d’un tatouage magnifique qui débordait sur ses épaules et ses bras.

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Il devait se douter des regards sur lui car il a pris tout son temps pour arriver jusqu’au bassin. Moi, je suis resté dans ma ligne trois prétextant une fatigue atroce pour pouvoir mater.
Il est entré dans l’eau et a commencer a nager……

Ah Ah…… Je n’en croyais pas mes yeux……. Ce dieu vivant au sexe énorme nageait comme une vache et créa, en quelques secondes, un bouchon dans la ligne 1.

Au bout d’un moment le gaillard sortit du bassin et une nana qui attendait sur les gradins lui a dis « c’est bien Jean Chris tu commence a vaincre ta peur de l’eau. »


Et là, mon cœur (caché par mes lunettes arena, mon bonnet speedo, et mon maillot nike) a fondu et j’ai eu envi de prendre monsieur muscles dans mes bras pour le consoler et le rassurer.


3. J’étais déjà en t-shirt et en caleçon quand un homme très bien fait est arriver pour se rhabiller. Ce n’était pas une montagne de muscles mais un charmant quadra à la peau extraordinairement blanche* et au corps bien entretenu.
Il se pose en face de moi et, d’un air gêné me demande si il peut me dire deux ou trois truc sur la façon don je nage.
Je réponds par l’affirmatif car la petite leçon de natation que je vais me prendre dans la gueule va me permettre de mater ce charment nageur pendant quelques minutes. Il me dit que je pars trop en force et donc que je m’asphyxie assez vite. Il faut que ma partie endurance dure plus longtemps, que je n’oublie pas d’avoir une bouteille pour m’hydrater toutes les vingt longueurs.

Ah ?

Sa voix est très douce mais parasitée par des tics nerveux.
Je bloque sur sa peau qui ressemble à celle des dames de la Cour peintes au dix-huitième siècle.

Il me parle aussi de l’effort, de la douleur qui est nécessaire et que l’on doit dépasser.
Il me dit que c’est une sensation que l’on peut transposée dans la vie de tout les jours quand ça ne va pas fort dans le domaine professionnel ou amoureux.

Je suis complètement sous le charme. J’ai envi de toucher sa peau blanche.

J’ai envi de faire durer la rencontre mais je ne sais pas trop quoi dire alors je le remercie pour les conseils et il s’éclipse dans une cabine pour se changer.

* la pâleur est d’habitude un truc que je n’aime pas.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Moi aussi je m'éclate à la piscine, avec le club vermeil de Milan!! Ca me change de la piscine des Halles! L'aleq1