samedi, avril 22, 2006

les cahiers litteraires de l'ogre (printemps 06)




Les deux mois qui viennent de s’écouler ne sont pas des mois de grande lecture. La fin de l’hiver n’est pas propice à la concentration…. En plus j’ai beaucoup lu utile alors c’est de suite moins intéressant.
Journal de guerre (chronique de Sarejevo Assiégée) de Dizdaveric Zlatko.
Le Kosovo (dix clés pour comprendre) de Michel Roux.
Yougoslavie, suicide d’une nation (suivi de Kosovo, la guerre du droit) DE Laurent Joffrin.
La question Yougoslave de Stefano Bianchini

En cours de lecture :
Srebrenica (un génocide annoncé) de Sylvie Matton
Ecrits et cris d’un apatride de Milivoj Srebo.

…. Et pour le moment une légère overdose.


J’ai aussi lu Le dernier Talgo à Port-Bou, un petit polar sans prétention de François Darnaudet, que j’ai trouvé dans le coin littérature régionale de la Médiathèque.
Je n’ai jamais aimé les polars et je ne crois pas en avoir fini un de ma vie. Mais celui-ci…. Il était maigroulet et la couverture me plaisait bien….alors pourquoi pas.
C’est dépressif et froid.
J’ai passé un bon moment même si l’intrigue est un peu mince.
Ce gars a écrit deux autres polars consacré au « roman noir politique en Catalogne » que je vais essayer de trouver.



J’ai enfin lu WENDY²(les secrets de polichinelle) de Vincent Ravalec . Ce livre est le troisième tome du Jeu commencé par L’effacement progressif des consignes de sécurité que j’avais beaucoup aimé.
Je n’ai pas lu le deuxième tome édité chez Librio.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans la dinguerie de WENDY². Puis, au bout d’un moment, la magie et le dédoublement opèrent. Je suis encore étonné par la solidité de l’histoire alors que dans l’ensemble on a l’impression que ça part dans tout les sens.
J’ai beaucoup de facilité à m’identifier aux personnages de Ravalec.
J’essaye de me connecter sur le site du Jeu (lejeu.net) et je ne trouve rien qui correspond Vincent Ravalec.

Après avoir lu une critique de l’antimanuel de philosophie de Michel Onfray chez Niklas je me suis aperçu que j’avais ce bouquin tout moche et tout rouge chez moi.
J’ai commencé a le lire comme un vrai livre et j’ai eu l’impression de me retrouver en terminale.
C’était marrant… mais lourd au bout d’un moment.
J’ai quand même bien aimé le choix des auteurs et de leurs textes.

Pour le classicisme.
Pour la rigueur de la structure.
Pour la perfection froide….. Une relecture du Bajazet de Racine.
A voix haute chez moi puis assis sur un banc à L’île sur la Sorgue.

Le moi prochain je me plonge dans les guides sur Istanbul. Je vais essayer de me reconnecter avec ce que j’ai vu en Turquie il y a 26 ans.

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