lundi, mai 15, 2006

nostalgie d'une époque que je n'ai pas vécu.

Je suis nostalgique…..d’une époque que je n’ai pas vécu. Je n’aurais pas du naître en 1975. J’aurais du avoir vingt ans cette année là. J’ai la nostalgie des pochettes des disques vinyles de Pink Floyd et de David Bowie.
Les rideaux en perles de couleurs entre le couloir et la cuisine, entre la cuisine et le salon, entre le salon et la chambre sont eux aussi dans mes rêves.
….en fait je sors de la projection de C.R.A.Z.Y qui, malgré quelques longueurs, m’as enthousiasmé.
Je suis assez mélancolique aussi.

Je suis issu d’une grande famille (même si je n’ai pas de fratrie directe) mais nous n’avons jamais eu de rapport aussi fort (dans l’amour ou dans la haine) que cette famille Québécoise.
Zach, le personnage principale, passe son enfance et son adolescence a être aimer ou a être détester par son père. Depuis que mon propre père est mort je suis de plus en plus attiré par les histoires mettant en scène des relations père-fils. Autant je n’aurais pas voulu vivre la relation décrite dans le filme autant j’aurais aimé voir dans les yeux de mon père une envie de prendre soin de moi ou de me détester. J’ai l’impression que mon père pensait « rien » de moi.
La nostalgie des années soixante et soixante-dix ou tout avait l’air possible….plus je m’enfonce dans mon « travail voie de garage » et dans cette ville qui me donne mal à la tête plus je pense a cette période.
Après Ta mort e quand je recevais des lettres de refus pour le manuscrit de ma pièce et surtout pour avoir un boulot quelconque je prenais mon disc man pour écouter des vieux David Bowie sur le toi terrasse du Palais des Congrès d’Ogreville.

Il y a aussi la nostalgie géographique. Le Québec n’est il pas le mélange ou la juxtaposition des Etats-Unis et l’Europe ? Je ne connais pas la partie francophone du Canada mais j’ai l’impression que c’est un endroit où je pourrais vivre bien et où je sentirais ce souffle américain qui me fascine tant.
Je n’ai pas un grand souvenir de Toronto…. Sûrement trop américain.
J’ai souvent essayé de parler de l’Amérique et surtout de l’état de l’Illinois ou j’ai vécu dans les années 80 mais mes potes font de l’anti-américanisme primaire. J’ai du mal a leur communiquer mon amour de la littérature, de la musique, des paysages et même de certaines personnes habitants cet endroit démesuré.
En voyant, la semaine dernière, Transamerica, j’ai eu envi de traverser l’atlantique pour faire un petit tour là-bas. Pour moi les Etats-Unis et le canada c’est une nostalgie des années 80.
Je suis sûr d’être déçu ou paumé si j’y retourne.
Pourquoi c’est mieux ailleurs ?

En sortant du cinéma avec Günter nous parlons de cette nostalgie….
Il me parle de son dernier « acte nostalgique »… En 2006 il se contamine comme si il était encore dans les années 80…. Je ne sais pas quoi répondre….. que c’est différent aujourd’hui ???????

C.R.A.Z.Y
Réalisé par Jean-Marc Vallée
Ecrit par François Boulay, Jean-Marc Vallée
Canada
Avec :
Michel Côté, Marc-André Grondin, Danielle Proulx, Pierre-Luc Brillant, Émile Vallée, Mariloup Wolfe, Jean-Louis Roux, Francis Ducharme, Sébastien Blouin, Alex Gravel, Hélène Grégoire, Johanne Lebrun, Maxime Tremblay, Jean-Marc Vallée

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour. Tu as vu ce film comme on regarde un rétroviseur, sans doute. Et si ce miroir pouvait t'aider à te dégager de ce que tu appelles ta "voie de garage" ?

Anonyme a dit…

Je t'aime pour ce que tu écris mais aussi et surtout pour ce que tu es (avec ta nostalgie et ta poésie !!!!!!)
je t'embrasse comme je t'aime.
Cess.

Anonyme a dit…

Je reviens de Paris et j'ai vu X-men3 (évidemment) et CRAZY! Comme c'est bizarre de tomber par hasard sur ce film après être allé chez mes parents, et de lire ton blog aujourd'hui qui l'évoque (je ne savais pas du tout ce que j'allais voir...)
Arlequin