dimanche, janvier 28, 2007

Eloge de la sodomie

Je reste mort en travers du lit.
Peut-être pas mort mais en tout cas sans beaucoup de vie. Ce n’est pas simplement après l’orgasme….c’est une ou deux heures après. La seule chose encore vivante en moi est le souvenir brûlant mais humide de son sexe qui m’a pénétré de longues minutes.
Son sexe saccage mon anus. J’ai l’impression qu’un monde se crée, vacille et s’affaisse à chaque vas et viens.

Combien d’univers, combien d’humanité avons-nous crée et détruit ce matin ?
Je me fais prendre avec plaisir. Qui l'eu cru?
Je suis étonné par ses mains douces qui glissent sur tout mon corps pendant des heures. Ce sont des feuilles de palmes, et je fais la sieste dans un pays au vent chaud.
Je suis surpris par son regard qui change, par cette violence qui surgit d’un coup, que j’accepte et qui m’excite.


C’est simple : je t’aime.

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