lundi, avril 02, 2007

les routes immobiles

Au milieu de la route.
Forcé au silence. Par moi-même, par cette chose sombre et huileuse qui est au fond de moi, qui me gouverne parfois.
Le texte est fini depuis deux bonnes semaines. Les répétitions ne sont pas encore exaltantes, uniquement des lectures et surtout du découpage de texte.
Impasse. Le texte est encore trop long mais je ne sais pas ce que je peux encore enlever.
Pas content. Pas content du tout.
Ce texte m’a épuisé.
Peut-être me suis-je trompé en écrivant cela.
Peut-être est-ce une erreur de vouloir mettre en scène ce poème, cette narration désespérée.
Suis-je fatigué ?
Ais-je l’habitude de douter autant ?

J’aime ce texte. Je crois que les autres ( ô paranoïa !) ne l’aiment pas.
Je voudrai arriver a quelque chose de bien pour le moi de juin. Que ça tienne la route.
J’aimerai être content de moi.

En tout cas ce texte m’a asséché. Je n’ai plus rien envi d’écrire pour le momentJ’ai envi de grandes vacances (c’est bien la première fois depuis longtemps !), de prendre du recule et du temps avec mon merveilleux amant. Du temps pour bosser tranquillement quelques textes et de grandes ballades.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si le texte est à la hauteur de toi, qu'il t'a asséché et qu'il a pris ta substance, alors j'ai hâte de le découvrir.

Anonyme a dit…

Le texte ne m'est pas apparu comme une évidence à la première lecture.
Aujourd'hui, je suis imprégnée des mots de l'Ogre, il me colle à la peau.
L'Ogre a fait un beau cadeau à Miss Hell!!