lundi, mars 26, 2007

Paris deux

Le samedi matin nous ne nous réveillons pas. Ou peu. Ou très tard.
Le petit déj est très long aussi.
Prendre son temps. Enfin.


Je mâchouille mes souvenirs de la soirée passée à la cartoucherie.
Je rêvasse. Le corps chaud de mon amant dans cette chambre qui n’est pas la notre ;
Nous avons jouis. Doucement. Sans bruit.


J’aime la tête de mon amant au réveil.
Fripée de nuit et de début de jour.

Il ne fait pas beau. Bof.


Nous partons rue de la Boetie pour aller acheter du maquillage dans un magasin professionnel et totale fashion.
Rue de la Boetie et le siège de l’UMP.
Mon dieu____Sauvez nous !


Rue de la Boetie. Un arrière goût d’Israël a cause de la flicaille très présente dans le quartier.

Au lieu de demander un contour des yeux ou un crayon de sourcil je me trompe et demande un crayon à cil. La vendeuse ne comprend pas ce que je demande.

Elle ne m’aide pas alors que je suis sure qu’elle a compris.

Repas de midi loufoque. Debout dans les courants d’air d’une bouche de metro. Des sandwiches, du chocolat et des yaourts à boire.
Il pleut averse dehors.
Pourquoi ais-je toujours envi de palper mon Amant dans les couloirs du metro.
Pourquoi ais-je toujours envi de palper mon Amant partout.

Il pleut aussi devant la fondation cartier ou nous voulons voir l’expo sur David Lynch.
Il pleut___et comme toujours à la fondation Cartier la billetterie est à l’extérieur.
Il est hors de question de faire la queue sous la pluie battante.
Au revoir lynch.

Voyage.
Je ne sais plus ce que nous cherchons mais nous nous retrouvons au centre commercial de Montparnasse.
Mon dieu quelle laideur.

Et c’est étrangement calme pour un samedi.

Ah oui… nous cherchons des dvd.
J’aime. Je passe l’après-midi à faire les boutiques de dvd avec mon homme et ça ne me dérange pas !
Qui aurait pu croire cela.

Le soir nous mangeons Japonais avec
Karoetnico qui quittent bientôt Paris pour l’Académie de Toulouse.
Constance du couple. Beauté du couple.


Nous finissons la soirée avec Nico dans un bar du canal saint martin a s’enfiler des mojitos.

Le retour jusqu'à la porte de Bagnolet est une bulle monstrueuse dans la nuit.
Je suis avec mon Amant….nos conversations sont parfois légères puis d’un coup si graves que nous nous arrêtons de marcher un moment.
Mélanges. Ce sont des coups vents contraires dans nos têtes.

Arrivés dans l’appartement nous buvons du rooiboos.
Changement d’heure : il est donc très tard.
Dans le lit nous sommes collés.
Dans le lit nous ne faisons rien. Deux enfants dans les bras l’un de l’autre.
Pourquoi ais-je l’impression que je suffoque et que je deviens paralyser a chaque fois que je m’endors ?

Le lendemain c’est tgv.

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