lundi, juin 27, 2005

engourdi mais émerveillé.

L’Ogre voudrait vous faire part des faits principaux des derniers jours. La période est dure, la vie est un engourdissement. Ce n’est pas seulement du à la chaleur. Engourdissement pour la tête et vomissement du corps (bonjour madame la Poésie !).

En général :


La différence entre l’hiver et l’été ?
En été la langueur est palpable. La langueur doit être des sortes de rubans qui s’échappent du corps et restent comme en suspension.


Merde, mais quel est le problème de l’Ogre ? Il est incapable de sonder son corps immense, de faire des forages et d’extraire de cet amas les choses inutiles et idiotes.

Faire le tri.
Séparer le bon grain de l’ivraie.


Le naufrage de l’Ogre : passer des journées entières au bord du malaise. Ce qui le dérange surtout ce sont les sons et les images. Il est devenu hypersensible, la moindre onde se transforme en émotions qui forcément déstabilisent.

L’Ogre passe son temps a ressentir et c’est assez fatigant. Les sons sont violents et les images aussi. Peut-on dire que l’Ogre est « photophobe » ?

Il traîne sa carcasse. En fait la grosse fatigue a commencé au lendemain de sa bouffe d’anniversaire. Depuis il va au travail puis s’étale au petit matin sur son matelas. Il se rend compte de sa vie monacale. Le fait de travailler en décalé incite à la solitude.

L’Ogre dort lourdement, son sommeil écrase les soucis mystérieux qui l’ont envahit.

Dimanche : il a dormit tout le jour malgré son envie d’aller à la fête du cinéma. Il se dit que, puisque qu’il ne travail ni lundi ni mardi, il pourra s’enfermer dans les salles et se faire quelques films.
Mais ne va-t-il pas dormir à nouveau ?

Jeudi dernier l’Ogre mange chez une amie avant de la conduire à N.

Dans le jardin les pies vaquent à leur vie (idiote) de pie. Le chien de la maison est comme fou. Mais comme, justement, c’est un chien tout le monde le croit incapable d’attraper un des oiseaux. Au moment où l’Ogre s’attaque à la salade de tomate les pies commencent à faire un bruit assourdissant. C’est la révolution dans le jardin.

L’ogre finit sa bouchée de salade et sort dans le jardin :

1Le chien est immobile comme surpris par son geste.
2 Dans les plates-bandes le corps d’une grosse pie ne bouge plus.
Pourquoi est-ce que les oiseaux sont-ils toujours pareil quand ils sont morts? Ils ont toujours les pattes recroquevillés et la tête tournée sur le coté?


De retour à table tout le monde a perdu l’appétit sauf l’Ogre.

Après le gâteau au chocolat et la glace ( les restes du repas de lundi soir) l’Ogre prends un sac poubelle et retourne dans le jardin. En temps normal l’Ogre a horreur des oiseaux mais celui-ci est mort… Il a envi de le prendre à main nue et de lui arracher quelques plumes mais il se contente de se servir du sac poubelle comme d’un gant. Il est émerveiller par le poids de l’oiseau puis retourne le sac. Il y a une grosse poubelle bleue à l’entrée de la résidence.

Suite demain.

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