dimanche, janvier 15, 2006

BLANC (impressions)

Il est cinq heure du matin quand je quitte le travail et que je monte dans ma voiture.
Quelques minutes plus tard la ville est derrière moi et je roule sur le tronçon d’autoroute qui longe les étangs.
J’hésite longtemps entre les feux de croisement et les anti-brouillards : Rien ne me conviens je suis toujours ébloui, j’ai l’impression d’affronter un rêve.

Je n’ai jamais vu une telle lumière la nuit.

Il y a les nappes de brouillard d’un blanc éteint qui envahissent la route et autre chose de plus éclatant. Je m’aperçois enfin que c’est la pleine lune, asphyxiée par les nuages, qui donne cette teinte au paysage.

Il n’y a donc plus de mystère et je me désintéresse de la beauté et de l’hermétisme de ce paysage qui défile à 120 kilomètres heures.
J’allume la radio.


Au niveau de Béziers, il se mets à pleuvoir. Noir & eaux

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