mercredi, février 01, 2006

le voyage à Paris ( notes 3)

Depuis la biennale de venise en 2001 J'ai envi de voir les sculpture de Ron Mueck pour de vrai en live.
Les seuls travaux que j’ai vu de lui était les photos de ses œuvres sur divers sites.

http://www.the-artists.org/ArtistView.cfm?id=17BBE10E-7CBE-4C2D-89973FCBB370DD23

http://www.blog-art.com/learycalls/art/2004/04/24/ron_mueck.html


Quand j’ai découvert le travail de cet artiste j’avais besoin de choses immenses, de corps immenséments beaux, immenséments étranges.

Je crois que c’est du au fait que je venais juste de Te laisser « minusculment » petit, maigre et mort dans une chambre d'hôpital.

J’ai donc souhaité aller voir les nouveles œuvres de Mueck à la fondation Cartier dans le 14éme arrondissement.

C’est étrange le 14 éme ….. en tant qu’ancien parisien c’est le genre d’endroit ou je ne suis jamais allé….. Parlez moi plutôt de Oulan-Bator en Mongolie Extérieur que de la Rive Gauche…. J’aurais plus de choses à dire.

Je sors donc à Montparnasse (j’ai horreur des couloirs interminables du métro alors quand je n’ai plus qu’une station a faire je préfère sortir à l’air libre plutôt que de chercher une correspondance au fond de la terre….)
ou je fais au moins une fois le tour de de la tour et du centre commercial pour arriver à me repérer et a choper la direction du boulevard Raspail.
Il fait extrêmement froid, je suis malade, et mon front va tomber !!!!

J’arrive devant la fondation Cartier.
(putain quel bâtiment ! Fait il y a déjà quelques années par mon Chouchou Jean Nouvel (tour Agba Barcelone, musée de la reine Sophie Madrid, institut du monde arabe Paris))
et je fais la queue pour prendre mon ticket.


Quand j’arrive devant la guichetière elle me dit qu’elle ne prends pas la carte bleu en dessous de 20 euros alors je pars (peut-être dans le mauvais sens) pour trouver un distributeur…. Que je trouve rue de Rennes.
........
Une fois dedans la fièvre monte et je dois m’assoire comme une vielle sur une petite chaise pour attendre que mon corps se …. Recentre.

Les œuvres exposés de Jon Mueck sont neuves et spécialement faites pour cette exposition. Peut-être que l’artiste est moins inspiré que pour la Biennale de Venise ?
Peut-être que c’est moi qui n’arrive pas a relier ce que j’ai vu en photos dans des catalogues et ce que j’ai devant moi ?
Je suis déçu.

Quelles soient gigantesques ou minuscules, je trouve les sculptures en silicone vraiment trop réaliste (mais c’est pas ça le but l’ogre ?) et donc inintéressante.

Le sous-sol est consacré à John Maeda.
Je n’ai pas grand-chose à dire. A la fondation Cartier on appelle ça « motion paintings » ou « paysages numériques » ailleurs on appelle ça programmation informatique.
Il y a une petite salle avec des « tableaux » sur lesquels ont peut modifier certaines choses…. C’est rigolo mais sans plus.

En sortant de la je passe par la case Pharmacie je me rends au Mussée Maillol pour l’expo « Le Feu sous les cendres (de Picasso à Basquiat) ».
Là c’est terrible, je tremble et je deviens très sensible à la lumière. Je voudrais poser mon manteau et mon énorme sac mais ce n’est pas possible…..
Je me traîne donc dans cette expo que j’aurais adorer et dévorer en temps normal…. Mais en ce jeudi 26…. J’ai eu du mal.


J’avais d’abord cru que l’expo était basé sur les correspondances entre l’œuvre de Picasso et celle de Basquiat. Ce n’est pas le cas.
Je n’ai d’ailleurs pas trop compris le thème de l’expo mais j’ai beaucoup apprécié que j’ai vu.

Je me surprends toujours a apprécier les totems de Chaissac. L’expo donne aussi une large place aux peintures labyrinthiques de Torres Garcia ainsi qu'a ses sculptures (que je ne n’aime pas.)

J’ai aussi découvert la peinture faites d’ombres de Louis Soutter et Michel Haas, que j’aime quand il peint des taureaux.

Il y avait aussi, au premier étage, un hommage à Zoran Music mort il n’y a pas si longtemps. Sa peinture est impressionnante. La serie de tableau, Nous ne sommes pas les derniers, m’a coupé le souffle. Les souvenirs du passage à Dachau du peintre sont bouleversants, il les esquisse à peine sur la toile mais le spectateur perçoit toute la douleur du monde.
La technique du peintre est superbe. Je le trouve très proche des peintures sombres de Goya.
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Il est évident que je sors de là épuisé et que j’ai le plus grand à renter jusqu'à chez Cess à Clichy
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