dimanche, juin 25, 2006

Epître aquatique d’un pitre anciennement amoureux d’un roux

Nous ne sortirons plus dans la nuit étouffante. Je n’irai plus trinquer au banquet des méduses juste pour te faire plaisir, pour te faire rire….cyniquement

Je ne resterais plus en ville des heures entières.
Je ne resterai pas comme abandonné, au milieu de place Candolle, pendant que tu me parle de ta vie. T’écouter me brise la tête.

Tu n’es plus celui que j’ai revu récemment. Tu n’es plus celui au bouc de feu et à la figure rayonnante.
Ouf. J’en suis heureux. Tu est terne et fatigué. Tu es un garçon de rien, qui ne vaut rien.

Je ne veux plus penser à toi quand je me douche, quand je m’habille ou me déshabille. Tout le temps penser à toi quand je suis à poil.
A la piscine dans cet étrange couloir entre les cabines et le bassin. J’ai toujours peur de me vautrer sur ce qui reste de toi.
Ton corps trop fin, trop bien dessiné.
Ta bite énorme qui ne sert à rien.
Tes yeux exorbités.

Laisse moi compter les baigneurs, les dalles de carrelage et mes longueurs.

Quand toi tu entre dans l’eau, comme la vierge aux Saintes Marie de la Mer, moi, je reste sur le sable. Je ne suis même pas échoué car je n’ai jamais pris le large.

3 commentaires:

Unknown a dit…

Is that the best you can do, Frenchie?

Anonyme a dit…

(n'écoute pas les amerloques!)
il très beau ton texte...

Anonyme a dit…

T'as été voir son blog à lui? Le world champ(ignon) steph de monac? c'est rigolo comme il est trop moche!
Ma toi être toujours ma beauté! Des fois je me sens échoué, cela veut-il dire que j'ai pris et que je n'aurais pas du prendre le large?
Arlecchino