mardi, septembre 12, 2006

Imagenes del mundo /imatges del mon/images du monde( et mon point de vue)

L’année dernière c’est .

J’ai commencé ma visite de la 18ieme édition de Visa Pour l’Image par l’expo de Gerd Ludwing ( National Geographic) intitulé L’Ombre Indélébile de Tchernobyl.
C’est assez terrifiant, c’est la série de photos qui m’as le plus marqué. Il se s’agit pas ici d’un danger actuelle ou visible. Il y a sur ces photos que tristesses et mélancolies de gens qui sont revenus habités dans la zone interdite.
Le danger est à peine caché, prêt à surgir de ce gros sarcophage de béton qui se fendille peu à peu. La végétation et les bêtes ont repris du terrain, squattant les villages délabrés. Il y a aussi de vielles dames qui pleurent et des handicapés entassés dans des hôpitaux sordides.

Il est ensuite assez périlleux mentalement de se concentrer et apprécier les clichés de Jean-Luc Manaud : des paysages de sable, des hommes et des femmes du Sahara.

Deux expos ont retenus mon attention au couvent des Minimes.


Sangre de Diego Levy nous parle de la violence dans les rues de différentes villes d’Amérique Latine. Beaucoup de gros plans sur les visages étonnés ( abasourdis) des passants semblant découvrir à chaque fois la violence quotidienne de leur ville.

Dans une autre salle du couvent deux photographes argentins ont triés des milliers de photos prisent par leurs collègues pendant la dictature de la junte militaire. Ce qui est troublant c’est que l’architecture de Buenos Aires ressemble a celle de Paris.
Il y a aussi quelques clichés des folles de la Place de Mai qui tournent pour que personne n’oubli leurs fils disparus.
Las locas de Plaza de Mayo…un de mes premiers devoirs d’espagnol en quatrième était un commentaire de photos de ces femmes qui tournaient et tournaient devant la Casa Rosada…. Elles ne « tournent » plus depuis janvier 2006 car elles sont vielles et l’ennemi n’est plus le gouvernement.

Todd Heisler a suivit un Major de l’armée américaine pendant un an. Le boulot de ce militaire est d’annoncer aux familles la mort de leur(s) « boy(s) » en Irak.

C’est une succession de photos couleurs ( vaguement panoramique ?) de lieu étranges : morgues, aéroports, salon funéraires. I
l y a des familles brisées, de jeunes veuves enceintes, des décorations posthumes et dérisoires.

Chaque années depuis trois ans Visa pour l’Image nous montre ces deuils américain qui sont a milles lieux de l’arrogance qu’affichent les états unis. C’est une sorte de résistance face à l’administration Bush qui essayes d’occulter cette partie sombre de la guerre. J’ai l’impression qu’il y a moins de photos des familles endeuillées noires et pauvres que l’année dernière.

Au Castillet il y a des photos du Commandant Massoud prisent par Hiromi Nagakura .

La beauté anesthésie le jugement et la réflexion. Etre photogénique vous rends sympathique et beau. C’est une supercherie, une faiblesse même pour un esprit équilibré ( comme le mien?).
Ces photos me font penser à celles du Che et d’une certaines manières à celles qui arbitrent le duel Sarkozy-Royale ou le glamour a depuis longtemps effacé le discours.

D’autres salles en enfilades, d’autres lieux d’expo mais la tête de l’Ogre chauffe trop.
l'ogre, comme l'année dernière, comme depuis trente et un an, est fasciné par les volumes et les formes des salles des batiments d'antant.

Aucun commentaire: