vendredi, janvier 05, 2007

Nouvel an any Nou


Pourquoi est-ce que j’ai dis « oui » lorsqu’on m’as proposé d’aller en boite de nuit après une soirée fort sympathique dans un restaurant du Raval. J’ai du avoir un moment d’absence car si il y a bien un endroit sur terre que je ne supporte pas c’est bien les discothèques bruyantes, sombres, enfumées et alcoolisées…
J’aurais du dire non. J’aurais du marcher dans les rues puis, une fois fatigué, je serai rentrer en taxi, traversant la ville comme une star américaine.
J’aurai du.

Dans la boite de nuit j’observe une grande fille latino-américaine qui me fait penser à Yma Sumac ( je sais c’est mon obsession du moment). Mon Yma Sumac a les cheveux très noirs, très brillantss et ses lèvres sont rouges. Sa poitrine, ses hanches débordent de sa robe noire à pois (rouge eux aussi).
C’est le genre de nana, de folle que je trouve automatiquement sympathique. Elle tourne le dos à la piste de danse pour parler avec une copine (sorte d’ersatz anorexique de la chanteuse Larousso).
J’observe le profil de mon Yma Sumac pas mal de temps. Je crois avoir trouvé la Révélation, la Madone de la soirée.
Autour du cou elle porte un énorme disque de métal, ce bijou lui donne l’allure d’une prêtresse maya décadente.
Je l’imagine…fille remplie et vivante !
Elle rayonne à coté de son amie Larousso qui est sèche et don les regards sont méchants.


Parfois je me dis que je suis un chasseur. Inconsciemment je dois chercher une femme pour me reproduire. Quand j’y pense à tête reposée j’en rigole mais je me demande bien pourquoi j’observe autant les femmes.
Je n’observe pas les hommes. Je lance un regard global et si ce que je vois me plais…. Je reste, rougissant et bégayant, dans mon coin. Mais les femmes c’est différent, je les observe presque de manière clinique. Chez les femmes je cherche quelque chose de plus ancien.
Plus les femmes sont délirantes plus elles me conviennent…J’aime bien ce que dégage mon Yma Sumac Barcelonaise. J’aime bien ses gênes.

Je viens de relire ce qui précède…suis-je un peu surmené en ce moment un brin allumé ou, au contraire, extrêmement lucide ?

Finalement je sors de la discothèque et fais semblant de me perdre dans les quartiers de l’Eixample et des Corts.Je m’imagine point de lumière se déplaçant dans le labyrinthe à géométrie parfaite des rues de ces quartiers.

Je me prends pour Pacman avalant des rues à l’infini.
Je tombe sur des façades et des portes cochères qui m’enchantent. Je me promets de revenir le lendemain photographier ces beautés Art Nouveau… alors que je sais très bien que je serai incapable de les retrouver.
Je prends le chemin du retour en me guidant avec deux bâtiments, deux totems éclairés dans cette nuit de réveillons. Le rythme de ma promenade forme des mots dans ma tête. Je suis surpris par l’irruption de ces « mots ballades » car cette sorcellerie ne fonctionne d’habitude que lors de mes marches en forêts.

1 commentaire:

Brigetoun a dit…

pour bien regarder les femmes, il ne faut pas être vraiment intéressé par elles - ce qui donne de belles amitiés