lundi, janvier 08, 2007

Obsession de la lumière












Je me rends compte que je me moque plus ou moins des températures des endroits ou j’habite. Ce qui m’importe c’est la lumière qui tombe du ciel.
C’est peut-être la seule chose que j’aime à Ogreville et c’est ce qui me séduit à Barcelone.
Le problème avec ces deux villes c’est qu’elles sont souvent envahies par un ciel marin qui me déprime complètement.
Pour ce court séjour barcelonais la lumière était au rendez-vous.
Tout a faillit être gâché mais d’énormes coups de vent ont sauvés la matinée du premier janvier.


Quelle lumière.
Quelle lumière à Port Vell, à Passeig de Gracia
… et quelle absence de lumière dans le quartier chinois ou tout est sombre et vétuste.

Etrange lumière a quelques minutes du départ lorsque nous sommes passés par le Park Guell ou toutes les choses ont des contours nets et ou souvent tout semble faux, comme un décor de cinéma.
J’aime définitivement.

Je ne connaissais pas du tout le vaste quartier qui s’étend a gauche (quand on a la mer dans le dos du passeig de garcia) au niveau de la très étrange avenue diagonale. C’est un paradis géométrique avec pas mal de boutiques de luxe. Ce n’est vraiment pas un endroit qui m’aurait plu en temps normal mais la lumière qui tombait sur la ville s’accrochait sur les immeubles et rendait toutes les façades dignes d’un minimum d’intérêt.

Les Albères.
A l’allé comme au retour ce massif de montagneux me surprends. Je suis, à chaque fois, a la limite du malaise quand je les traverse. Tout en conduisant j’essaye de comprendre pourquoi. La couleur bleu sombre des crêtes et des piques est assez commune, il n’y a pas de grands sommets angoissants, juste une série de vaguelettes, une sorte de répétition générale avant les Pyrénées…. Je ne vois pas ce qui me met dans un tel état.
Les Albères. Zone frontière. Peut-être que j’ai trop lu de contes populaires ou les montagnes sont des sortes de paliers entre l’homme terne et le monde fantastique.

Près de Perpignan nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute. La lumière de cette première fin de journée de 2007 est toute dorée. Nous sommes dans la plaine du Roussillon et le Canigou est là sur le coté,majestieux, mélange de Tes cendres et de mes rêves passés ou futurs.

2 commentaires:

Brigetoun a dit…

hum j'ai moi une prédilection pour les petites rues, avec la traversée des ramblas pour aller à l'un des marchés couverts ou leur descente vers la mer et le musée naval

Anonyme a dit…

Ah, le retour de l'Ogre ! :))