dimanche, mars 25, 2007

PARIS 1

Petit périple à Paris. Froid & pluie.

J’ai quitté mon amant aux Invalides vers les 9h30. Il avait une réunion jusqu’au soir.
Les Invalides ! C’est étrange, non ?
Ais-je déjà parlé ici pour mon aversion de tout ce qui se trouve au sud de la Seine ?
J’ai habité trois ans à Paris sans pratiquement y mettre les pieds.
Les Invalides donc.


Et moi perdu au milieu.

Froid mais pas trop.
Bonne humeur. Vive la ballade !
Je suis un touriste dans ce quartier que je ne connais pas. Je zone.
L’assemblée nationale et sa boutique de souvenirs ( ?????)
Des beaux immeubles. Encore des beaux immeubles.


Un petit coup du coté de la seine. Je regarde derrière moi pour m’assurer que le grand palais est toujours là.
Sans doute le plus beau bâtiment de Paris.
La verrière. Soufflé ou bulle ?
Aujourd’hui ce sera une bulle. Ciel tout blanc.

Je me demande pourquoi ils ont transformés Orsay et le Louvre en musées. C’est si proche de la seine.

Avant d’arriver à Odéon je bifurque.

Pèlerinage. Rue de Verneuil chez Jane et Serge. Mur tagué.
L’endroit m’impressionne toujours.

Je n’ai pas de plan de Paris. Je ne trouve pas la rue Marivaux qui est entre odéon et Cluny.


Tant pis j’irai fouiller dans une autre librairie théâtrale.
Je remonte par la Sorbonne après mettre arrêter chez Gilbert pour en ressortir bredouille. Je coupe par les jardins du Luxembourg. Désert.

Paris de carte postale. En noir et blanc tellement qu’il fait mauvais.
Mais toujours errance agréable.

Je dois aller au début du boulevard Raspail. Je crois que les numéros de rues partent de Montparnasse.
Loupé ! La librairie Coup de Théâtre est située plus près de la Seine que de la tour.


C’est la première fois que je passe la porte de cette librairie. Avant j’allais dans une petite rue proche du Metro Pyramide mais la librairie a fermée.
Peut-on être en deuil d’une librairie ?


Mal a l’aise dans cette librairie du boulevard Raspail. Il n’y a pas les prix sur les livres. Il faut aller les demander au vieux garçon qui me surveille du coin de l’œil… et quand un livre est trop cher il faut aller le reposer.
Petite humiliation quotidienne. J’en rigole presque.
Je ne trouve pas vraiment ce que je veux sauf… sauf le livre très cher.
Dommage.

Dehors ce n’est plus très agréable de se balader. Il pleut du froid.

Montmartre autre monde. La petite place d’où l’on sort de terre lorsqu’on descend à Abbesse. C’est un coin plus rassurant que le boulevard Raspail. Je contourne la butte pour aller au Marché Saint Pierre.
Je me perds dans cet endroit.
J’adore l’empilement des rouleaux de tissus.
En fait je cherche du cuir ou du simili cuir mais je ne trouve pas.

Pas très rigolo. Sous la pluie je tourne et retourne dans le même quartier. Je fais du surplace. Je passe plusieurs fois aux mêmes endroits. Impossible de sortir de la zone « Cadet Poissonnière Grand boulevard ».
Je passe devant Chartier. Petite nostalgie.
Je passe aussi devant un étrange bâtiment c’est le Grand Orient de France.

Finalement Beaubourg pour l’exposition sur Samuel Beckett.
L’homme et son regard bleu. Ses carnets de notes et ses croquis.
Etrange bonhomme.
Un animal aussi ?

Petit tour aux halles.
Mon dieu y’a-t-il un endroit plus con sur terre ?

Je rejoins mon Amant devant le théâtre de la Ville. Nous retournons vers Beaubourg pour attendre Armelle, une amie de mon amant avec qui nous devons aller à la Cartoucherie de Vincennes.Je bois deux tchai. Mon amant est fatigué mais beau.

Un régal !

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