mercredi, octobre 25, 2006

quelques fins

En fait je n’ai pas gueulé contre mon collègue. Je suis arrivé un peu en avance et je l’ai regardé mollement sans dire grand chose.

Suite à ça je suis retourné ce matin à la médiathèque et, en rendant Zoo de Marie Darrieussecq, j’ai lancé à la dame derrière sont comptoir : « Bon, le cd est un peu rayé mais quel son ! »

La dame me regarde avec surprise et hausse les épaules. Pendant que je sors de la médiathèque je me dis que peut-être elle est entrain de trifouiller son ordinateur pour ajouter sous mon nom une note stipulant que je suis un asociale caractériel et un gros lourd.

Aucun rapport ….

mais voici deux citations que je recopie ici avant de perdre ce bout de papier retrouvé coincé sous le pied de mon lit.

Christine Angot Les autres p.110
« Il est mort du sida, il avait un Perfecto, il a voulu qu’on l’incinère avec. Si on prends l’urne dans les mains, si on l’agite, ça fait un bruit métallique. Les boutons-pression n’ont pas fondu. »

Christine Angot Les autres p.139
« Il aime les gens qui écrivent beaucoup. Mais il a remarqué qu’a force d’écrire ses yeux s’injectaient de sang. Ecoutez : « J’aime les gens qui écrivent beaucoup, car je sais que ce sont des martyrs. On dira qu’ils le font pour de l’argent, car on ne peut pas vivre sans argent. Je dirai avec les larmes aux yeux que ces gens sont pareils au Christ en croix. »

2 commentaires:

Brigetoun a dit…

je m'en veux - je me souvenais des boutons, pas de la seconde phrase

Anonyme a dit…

coincidence... je viens juste de finir le Angot...